1er clip vidéo de Shake The Ronin : apprendre à perdre, pour mieux se relever
Dans le Japon médiéval, le ronin était un samouraï sans maître, à la suite de la mort de ce dernier, d’une erreur commise ou d’une défaite humiliante. Un quatuor originaire de Caen, qui s’appelait initialement « Little Boy », porte désormais son nom : Shake The Ronin – « Secouer le Ronin ». À l’occasion de leur premier EP, qui sortira demain, le groupe a récemment dévoilé leur premier clip, « Learn To Lose » : « Apprendre à perdre, c’est apprendre à se relever », confie Quentin Roux.
Membres du groupe : Quentin Roux (chant, guitare et synthé), Jérémy Trombetta (guitares et chœurs), Thibault de Crouzet (basse et chœurs) et Brice Lebel (batterie, pads et chœurs).
« L’idée du clip, réfléchie en amont et en collaboration avec les deux réalisateurs, était de véhiculer en premier lieu une idée de lutte. Raison pour laquelle les personnages semblent, au départ, résignés, et prêts à en découdre. Cette idée de lutte, on a voulu qu’elle transpire dans les textes, la musique, l’image, parce que c’est presque le fil conducteur de l’EP. On parle de refus de la fatalité, de dépassement de soi, de voyage, et on trouvait qu’à une époque un peu sinistre où la tendance tend plutôt à diviser les gens, proposer un morceau que l’on voulait fédérateur était une bonne idée ; du moins, notre intention était de proposer un cri du cœur où tout le monde puisse se retrouver. Le titre du morceau vient de là, ‘Learn To Lose’ : apprendre à perdre, c’est apprendre à se relever. C’est ce qu’on a essayé de montrer à l’image. » (Quentin Roux à Indiemusic)
Présentation – Évoluant dans l’agglomération Caennaise depuis quelques années, Shake The Ronin rassemble Quentin, Jérémy, Thibault et Brice autour de l’envie commune de participer à un projet plus grand qu’eux, pour retrouver à chaque concert et chaque passage en studio le souffle revigorant d’un projet fondé entre amis. Shake The Ronin insuffle ainsi à sa musique une énergie rock urgente et salvatrice qu’il colore de mélodies pop fédératrices, en empruntant au hiphop ses rythmiques lourdes et métronomiques, et à l’électro ses nappes évocatrices de paysages de cinéma, pour laisser à l’auditeur tout le loisir d’y projeter ses envies d’évasion.
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