RIP. James Ingram, père de la musique R&B : hommage en sept vidéos inoubliables
James Ingram, une des plus grandes stars de la musique R&B dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, est mort à l’âge de soixante-six ans. Il a remporté deux Grammy (sur quatorze nominations entre 1982 et 1996) et a été nominé à deux reprises aux Oscars.
Né à Akron dans l’Ohio, au Nord-Ouest des États-Unis, James Ingram commence comme pianiste et chanteur à Los Angeles, avant que Quincy Jones entende une de ses prestations et lui demande de chanter plusieurs chanson dans son album The Dude, en 1981. Sa participation connaît un tel succès qu’il est nominé aux Grammy comme “meilleur nouvel artiste” alors qu’il n’a pas encore sorti le moindre album personnel. Il devient membre du groupe Revelation Funk, avant de commencer une longue carrière en solo.
Créé au début des années quatre-vingt aux États-Unis, le R&B mélange plusieurs genres : hip-hop, blues, pop, soul… Parmi les initiateurs du genre, James Ingram : son tube Baby, Come to Me, en duo avec Patti Austin, arrive en tête de classement en 1982, performance qu’il renouvelle huit ans plus tard avec I Don’t Have the Heart. C’est à cette période que le R&B explose comme genre à part entière.
Il est également très connu, outre Atlantique, pour ses interprétations au cinéma, notamment son duo avec Linda Ronstadt, intitulé Somewhere Out There, dans Fievel et le Nouveau Monde, film d’animation américain de Don Bluth, produit par Gary Goldman en 1986. La chanson, nominée aux Oscars et aux Golden Globes, atteint la deuxième place du classement et remporte un Grammy, comme « chanson de l’année » (prix remis aux auteurs, James Horner et Cynthia Weil).
Nominé aux Grammy awards à quatorze reprises entre 1982 et 1996, il en remporte deux : la meilleure prestation vocale R&B masculine pour One Hundred Ways et la meilleure performance R&B d’un duo ou groupe pour Yah Mo B There, en collaboration avec Michael McDonald. Deux nominations aux Oscars – meilleure chanson originale – viennent compléter en 1994 et 1995 une carrière déjà riche, pour des contributions dans Beethoven 2 et Junior.
Avec Quincy Jones, il écrit un des plus grands titres de Michael Jackson, P.Y.T. (Pretty Young Thing) ; les trois artistes sont réunis pour la chanson We Are the World, destinée à aider l’Afrique.
James Ingram à 1’00 ».
James Ingram connaît de nombreux succès tout au long des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix : What About Me?, en collaboration avec Kenny Rogers et Kim Carnes en 1984, ou encore The Secret Garden (Sweet Seduction Suite), chanson extraite de l’album de Quincy Jones, Back on the Block (1989), qui rassemble de nombreuses autres stars de la musique : Ray Charles, Ella Fitzgerald, Barry White, Sarah Vaughan, Dizzy Gillespie, Miles Davis, Al Jarreau, Ice-T… Back on the Block remporte sept Grammy Award, dont le meilleur album de l’année en 1991.
Les années 2000 marquent le retrait de James Ingram, qui n’a plus sorti d’album depuis 1993. On le dit malade pendant de longues années. Il sort néanmoins un dernier album, Stand (in the Light), avec l’aide de Quincy Jones (coproducteur) en 2008.
Correspondant Amérique du Nord
Photographie de Une – James Ingram en 1998 (crédits John Mathew Smith 2001)
quelle tristesse jour après jour ma jeunesse s’enfuie et mes idoles aussi .
RIP James Ingram