Pierre Deny et Pierre Azema jouent “Fausse note” de Didier Caron
Pierre Deny et Pierre Azema reprennent Fausse Note, de Didier Caron, créé en 2017 : l’histoire d’un chef d’orchestre de renommé internationale, confronté soudain à un spectateur mystérieux.
Dossier de presse
PRÉSENTATION
1989. Philarmonique de Genève dans la loge du chef d’orchestre de renommée internationale, H. P. Miller. À la fin d’un de ses concerts, le Maître est importuné par un spectateur aussi admiratif qu’envahissant, Léon Dinkel, venu de Belgique pour l’applaudir.
Cependant, plus l’entrevue se prolonge, plus le comportement du visiteur devient oppressant. Il connaît tout de la vie du maestro, dans les moindres détails. Comment est-ce possible ? Qui est-il vraiment ? Quelle est en fait la véritable raison de sa visite ?
Le mystère s’épaissit jusqu’à ce que Dinkel dévoile un objet du passé…
Comment vivre confortablement avec son passé ? Faut-il l’effacer ou l’assumer ?
NOTE DE L’AUTEUR
Pierre Deny et Pierre Azéma incarnent ce nouveau duo et y apportent sobriété et puissance.
Le texte a été aéré par l’apport de musiques qui viennent souligner la tension dramatique entre les personnages ou les moments de respiration.
La mise en scène s’est dépouillée d’artifices de la première version. Ici l’humain est au centre de la mise en scène, l’émotion en est que décuplée.
C’est une nouvelle version, plus poignante, plus juste, exactement ce que je cherchais et que je n’avais pas encore trouvé.
Didier Caron
NOTE D’INTENTION
Nous avons voulu un décor symbolique pour mettre en valeur la relation entre les deux personnages.
Tout est évocation. Un carré de moquette rouge symbolise l’univers de Miller perdu au milieu de son propre néant. Un bâti de porte ajouré comme une promesse de fuite possible révèle son enfermement une fois que le personnage de Dinckel le retire.
Au milieu du plateau, un cube en bois comme promontoire de chef d’orchestre, devient la table de la loge de Miller, puis un bar contenant des bouteilles d’alcool qui enflamment les gorges comme la violence des souvenirs brûle l’intérieur des ventres : tout se transforme au fur et à mesure que la vérité fait surface.
Plus Miller lutte contre son passé, plus le décor et les accessoires de son monde se déstructurent et se transforment en images du passé. Plus rien ne peut être nié. De cette loge d’artiste, nous sommes visuellement transportés dans une partie de l’histoire de l’Europe, commune à toutes et à tous…
Révélation soudaine d’un temps enfoui, comme de la poussière trop longtemps cachée sous un tapis qui referait surface. Une pliure du temps, celle des souvenirs encore à fleur de peau, qui ne pourront plus mentir. La tension monte entre les deux hommes, jusqu’au point de non-retour.
Ce n’est qu’une fois la vérité rétablie que tout peut alors se remettre en place, mais pour combien de temps ? Car rien désormais, ne sera plus comme avant.
Christophe Luthringer et Didier Caron
RENSEIGNEMENTS & DISTRIBUTION
Durée : 1h20
Public : non renseigné
Texte : Didier Caron
Mise en scène : Didier Caron et Christophe Luthringer
Assistante mise en scène : Bénédicte Bailby
Distribution : Pierre Azema et Pierre Deny
Lumières : Florent Barnaud
Décor : Marius Strasser
Création musicale : Vladimir Petrov
TOURNÉE
Jusqu’au 5 janvier 2020 : théâtre de la Contrescarpe à Paris
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