Clap de fin pour Olivier Py : quel bilan après 8 années à la tête du festival d’Avignon ?

Aujourd’hui s’achève la 76e édition du festival d’Avignon, synonyme de révérence finale pour son directeur depuis 2014, Olivier Py. L’occasion pour nous de dresser un premier bilan et de l’interroger sur sa dernière création avignonnaise : Ma Jeunesse exaltée.

Parole à l’œuvre

Dramaturge, comédien et metteur en scène, Olivier Py dirige cette année, pour la dernière fois, le festival d’Avignon, après huit années de création et de programmation. Écrivain prolifique, il crée cet été Ma jeunesse exaltée, une nouvelle épopée fleuve de près de 10 heures, centrée autour du personnage d’Arlequin et de la poésie. La pièce vient de paraître aux éditions Actes Sud-Papiers.

Entretien.

Points abordés durant l’entretien
1/ Bilan à la tête du festival d’Avignon (2014-2022)
2/ Programmation : ce qui motive un choix
3/ Parité
4/ Cohérence ou fil directeur durant ces huit années
5/ Une réussite et un regret
5/ Ma Jeunesse exaltée : ce que permet une épopée fleuve
6/ Liens entre théâtre et poésie
7/ La pensée du poème
8/ Envies et perspectives

Louis Jouvet dans Le Comédien désincarné (1943)
« L’acteur aujourd’hui est à ce degré appauvri et ignorant, les époques qu’il vient de traverser ont été si veules et si peu dominées par les poètes qu’il n’a plus de technique, et qu’il joue indifféremment Victor Hugo, Musset, Marivaux et Molière et Corneille avec une sorte de ton et de diction passe-partout qui rappelle la sauce standard dont on use dans les wagons-restaurants pour accommoder les nourritures les plus diverses. »

Propos recueillis par Pierre GELIN-MONASTIER
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