Michel Galabru, David Bowie, Léonard Cohen… Ils nous ont quittés en 2016 !
L’année 2016 a été marqué par la mort de nombreuses personnalités du monde artistique : Michel Galabru, David Bowie, Léonard Cohen… Il y a ceux qui ont atteint une célébrité nationale ou mondiale, et ceux dont le nom n’est – malheureusement – connu que d’un groupe d’initiés. À la veille d’une nouvelle année, nous souhaitons leur rendre un nouvel hommage, en signe de gratitude et de reconnaissance pour ce qu’ils nous ont offert.
NB. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive.
1er janvier : Vilmos Zsigmond
Vilmos Zsigmond est un chef opérateur du Nouvel Hollywood.
2 janvier : Michel Delpech
Le chanteur Michel Delpech est mort samedi, à l’âge de 69 ans, des suites d’un cancer de la langue et de la gorge. Il y a 50 ans tout juste, Michel Delpech lançait sa carrière avec « Chez Laurette ». Le succès, immédiatement au rendez-vous, s’est prolongé d’année en année avec notamment Wight is Wight, Pour un flirt, Que Marianne était jolie, Quand j’étais chanteur, Le Loir-et-Cher… Converti au catholicisme, il est également connu pour sa foi chrétienne engagée, dont il a témoigné à travers divers ouvrages.
Lire : Retour sur sa carrière en 9 chansons et un grand entretien.
3 janvier : Paul Bley
Paul Bley est un pianiste canadien de jazz.
3 janvier : Aïcha Belaïdi
Aïcha Belaïdi (1968-2015) ne bénéficie pas de la même notoriété que Michel Delpech ou Michel Galabru. Et pourtant, de nombreux jeunes issus des quartiers populaires lui doivent beaucoup : cette découvreuse de talents, une combattante à la vie chaotique, a fondé le festival « Les Pépites du cinéma » en 2007.
« L’idée est née du constat que toute une génération de réalisateurs émergeants n’était pas diffusée en dehors du Net. Nous avons donc décidé de monter un festival dédié à la diversité ou plus exactement à toutes les diversités y compris la diversité des formats puisqu’on va pouvoir voir aussi bien des clips, des long-métrages, des teasers ou des courts. Tout ce qui émerge de la rue nous intéresse. Notre volonté est de mettre en avant le contenu c’est pourquoi il n’y a ni prix, ni parrain prestigieux. » (Aïcha Belaïdi, dans Regards, n°272, 2008)
C’est également à Aïcha Belaïdi que l’on doit l’ouverture de la Fémis aux jeunes issus des milieux défavorisés. C’est sur son expertise que les dirigeants de l’institution cinématographique ont bâti, cette année 2015, le programme La Résidence, sur neuf mois, dont elle fut l’éphémère responsable.
4 janvier : Michel Galabru
L’acteur au plus de 250 films et téléfilms, célèbre en France entière, est « mort dans son sommeil », à l’âge de 93 ans. Au lendemain de sa mort, un article de Jacques Nerson sur sa carrière manquée au théâtre avait alors provoqué une polémique sur les réseaux sociaux.
« Tout le monde a peur de la mort, et pourtant tout le monde meurt. Ça ne doit pas être si difficile que ça de mourir parce que finalement tout le monde y arrive, et avec beaucoup plus de simplicité qu’on ne se l’imaginait. » Michel Galabru, Pensées, répliques et anecdotes (2006).
5 janvier : Pierre Boulez
Le célèbre compositeur et chef d’orchestre français Pierre Boulez est mort dans la ville allemande de Baden-Baden où il vivait, à l’âge de 90 ans. Sa famille l’a annoncé aujourd’hui même par un communiqué : « Pour tous ceux qui le connaissaient et appréciaient son énergie créative, sa rigueur artistique, son ouverture et sa générosité, sa présence restera vivante et intense. »
Pierre Boulez naît le 26 mars 1925 à Montbrison (Loire). Sa mort met un point véritablement final au XXe siècle musical avant-gardiste qu’il avait notablement contribué à façonner avec d’autres compositeurs nés au cours des années 1920 : les Italiens Bruno Maderna (1920-1973), Luigi Nono (1924-1990) et Luciano Berio (1925-2003), l’Allemand Karlheinz Stockhausen (1928-2007), l’Autrichien d’origine hongroise György Ligeti (1923-2006) et le Belge Henri Pousseur (1929-2009). A l’exception de Ligeti, ils avaient tous adhéré à un langage qui remettait en question les acquis fondamentaux de l’harmonie classique et s’étaient, dans un premier temps, conformés aux lois du dodécaphonisme – réorganisation par « séries » des degrés de la gamme chromatique – puis du sérialisme intégral – application de ces principes sériels à tous les paramètres musicaux : hauteur, durée, timbre, intensité. Avant, chacun à leur manière, de s’en dégager (Le Monde).
6 janvier : Silvana Pampanini
Silvana Pampanini, surnommée Ninì Pampan en France, est une actrice italienne, couronnée « Miss Italie » en 1946. Parmi ses rôles notables, elle joue dans Les Coupables de Luigi Zampa (1952), dans La Belle de Rome de Luigi Comencini (1955) et dans La strada lunga un anno de Giuseppe De Santis (1958). Elle meurt à Rome à l’âge de 90 ans.
8 janvier : Otis Clay
Né le 11 février 1942, Otis Clay est un chanteur américain de soul, blues et gospel. Il a enregistré plus d’une quinzaine d’albums entre 1972 et 2007.
10 janvier : David Bowie
David Bowie, de son vrai nom David Robert Jones, est mort des suites d’un cancer qu’il combattait depuis 18 mois. Le décès a été rendu officiel sur sa page Facebook. Ziggy Stardust venait de fêter son 69e anniversaire et de sortir son dernier album : Blackstar.
David Bowie s’est fait connaître avec le titre Space Oddity, en 1969. Mais c’est en tant que le sulfureux Ziggy Stardust qu’il accède à la notoriété mondiale. En 2004, Rolling Stone place David Bowie en 39e place de son Top 100 des « Meilleurs artistes de tous les temps », et 23e de sa liste des « Meilleurs Chanteurs de tous les temps »
Lire davantage :
- Maël Lucas, David Bowie : une conception géniale de l’art total.
- Les 75 livres indispensables recommandés par David Bowie.
11 janvier : David Margulies
David Margulies est acteur américain née le 19 février 1937.
14 janvier : Alan Rickman
Le comédien britannique Alan Rickman est mort des suites d’un cancer, à 69 ans (1946-2016) ; le parallèle avec David Bowie (ou encore Michel Delpech), mort au même âge dans des conditions similaires, a aussitôt été relevé par plusieurs médias internationaux. Si le nom de l’acteur était moins connu que celui du chanteur, le visage d’Alan Rickman a en revanche marqué toute une génération bercée par les aventures du jeune sorcier Harry Potter : il interprétait au cinéma le célèbre professeur Severus Rogue, le personnage le plus complexe de la saga. Retour sur la carrière d’une des plus belles mâchoires de l’histoire du 7e art.
Son physique émacié et sa voix sombre retiennent l’attention de John McTiernan : il le choisit pour interpréter le méchant raffiné Hans Gruber, dans le premier opus de Die Hard, en 1988. Alan Rickman, qui ne peut s’empêcher de sursauter dès lors qu’il utilise une arme à feu, ne fera usage du revolver qu’une seule fois (les autres scènes seront coupées), lorsqu’il abat le patron du Nakatomi Plaza, Takagi ; même là, il ne peut s’empêcher de tressaillir légèrement…
16 janvier : Dorothée Blanck
Dorothée Blanck est une actrice française née le à Aichach en Allemagne. Elle a tourné avec les plus grands réalisateurs de son époque, entre 1953 et 1972 : Jean Renoir, Jean-Luc Godard, Agnès Varda, Roger Vadim, Jacques Demy, Robert Bresson…
18 janvier : Glenn Frey
Glenn Frey est un compositeur, chanteur, guitariste, acteur et membre fondateur du groupe Eagles. Il est considéré comme le réel fondateur du groupe américain Eagles, constitué au départ du batteur Don Henley (le seul avec Glenn Frey a avoir fait partie du groupe des origines à la fin), du bassiste Randy Meisner et du guitariste Bernie Leadon.
S’il est né dans la banlieue de Detroit et a grandi à Royal Oak, dans le Michigan, c’est à Los Angeles que Glenn Frey fonde, en 1970, le groupe Eagles. Dès le premier album en 1972, Eagles, le groupe rencontre un succès immédiat, notamment grâce à la chanson Take it easy, écrite et composée par Jackson Browne et Glenn Frey lui-même, ce dernier étant l’auteur de la plupart des chansons du groupe. Six autres albums suivront, dont Hotel California, en 1976, qui rendra le groupe célèbre mondialement ; il atteindra les 20 millions d’exemplaires vendus, ce qui en fait l’un des albums les plus vendus de tous les temps.
19 janvier : Ettore Scola
Le réalisateur Ettore Scola, l’un des derniers grands maîtres du cinéma italien, à qui l’on doit des chefs-d’œuvre comme Une journée particulière ou Nous nous sommes tant aimés, est mort à Rome à l’âge de 84 ans. Ettore Scola, était l’un des derniers grands maîtres de la comédie italienne, réalisateur de chefs-d’oeuvre inoubliables mettant en scène Marcello Mastroianni, Sophia Loren, Vittorio Gassman ou Nino Manfredi.
Né le 10 mai 1931 à Trevico en Campanie (sud-ouest), Ettore Scola commence à écrire des scénarios dans les années cinquante avant de passer de l’autre côté de la caméra en 1964 avec son premier film Si vous permettez, parlons de femmes. Il met alors en scène les plus grands acteurs de l’époque, Gassman, Mastroianni et Manfredi. L’un des ses films les plus importants viendra dix ans plus tard avec Nous nous sommes tant aimés, qui met en scène Manfredi, Gassman et Stefano Satta Flores, tous amoureux de la sublime Stefania Sandrelli. Trois ans plus tard, en 1977, il réalise Une journée particulière, film plus politique et d’une extraordinaire sensibilité où l’on suit Marcello Mastroianni et Sophia Loren, se découvrant l’un l’autre dans un amour naissant mais impossible, sur fond de fascisme triomphant.
29 janvier : Jacques Rivette
Le réalisateur français Jacques Rivette est mort à Paris à l’âge de 87 ans. D’abord critique de cinéma, il fonde avec Éric Rohmer la Gazette du cinéma en 1950 avant de rejoindre les Cahiers du cinéma, revue dont il devient rédacteur en chef en 1963. Il se tourne à partir de 1958 vers la réalisation. Parmi ses films les plus célèbres : Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot avec Anna Karina, Le Pont du Nord avec les comédiennes Bulle Ogier et sa fille Pascale Ogier, La Belle Noiseuse avec Emmanuelle Béart, Céline et Julie vont en bateau et La Bande des quatre, de nouveau avec Bulle Ogier.
5 février : Tayeb Saddiki
Né à Essaouira le 5 janvier 1939, le célèbre dramaturge, metteur en scène et comédien Tayeb Saddiki est un monument du théâtre marocain ; il est mort à Casablanca, à l’âge de 77 ans. Fondateur du festival musical de sa ville natale, il a notamment dirigé le théâtre municipal de Casablanca entre 1964 et 1977 avant de lancer son propre théâtre, au quartier CIL de la capitale économique, dans les années 2000.
Il est l’auteur de près de 25 pièces ainsi que l’adaptateur de plus d’ue trentaine d’adaptations d’œuvres étrangères. En 1979, il est nommé Chevalier des arts et des lettres, puis, 4 ans plus tard, Officier de l’ordre des arts et des lettres.
17 février : Andrzej Zulawski
Le réalisateur et écrivain polonais Andrzej Zulawski s’est éteint cette nuit à l’âge de 75 ans des suites d’un cancer. Ancien mari de l’actrice Sophie Marceau, de 26 ans sa cadette, Andrzej Zulawski est surtout connu en France pour ses films L’important, c’est d’aimer avec Romy Schneider et Jacques Dutronc (1975), Possession pour lequel Isabelle Adjani remporte le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes et aux Césars (1981), et L’Amour braque, adaptation libre de L’Idiot de Dostoïevski (1985).
« J’ai été le dernier élève de ces dinosaures que j’admirais, Bergman, Fellini, Kurosawa, Welles, Stroheim, Peckinpah… Le cinéma que je voulais faire n’existe plus, il a une extinction de voix.L’intelligence a déserté le scénario ou la mise en scène pour se réfugier dans la technologie. Pour moi, c’est fini, ce n’est pas une tragédie. » (Le Monde)
25 février : François Dupeyron
Le réalisateur François Dupeyron est mort des suites d’une longue maladie, à l’âge de 65 ans. Le réalisateur n’aura tourné que dix longs-métrages en 25 ans, entre 1988 et 2013, parmi lesquels La chambre des Officiers (2001), Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran (2003) et son dernier film Mon âme par toi guérie (2013).
Dans son hommage au réalisateur, Bertrand Tavernier évoque « un début de carrière foudroyant que François Dupeyron ne cessa de remettre en jeu, choisissant des sujets intimistes, délicats ou loin des modes, des diktats culturels. Son exigence, sa discrétion le fit rester souvent en marge, à côté ».
3 mars : Alan Fountain
Grand nom de l’audiovisuel, président de l’organisation European Audiovisual Entrepreneurs (EAVE), qui réunit les producteurs audiovisuels européens, Alan Foutain est mort après 16 années d’implication sans faille auprès de EAVE.
Fountain était une des figures les plus influentes de la sphère médiatique. Une grande partie de sa carrière s’est effectuée au Royaume-Uni, notamment à l’Université du Middlesex, pour Mondial Television & Mondial Online, à l’Université de Sheffield Hallam, pour Channel 4 Television et pour le Festival international du documentaire Sheffield Doc/Fest. Il a également rédigé plusieurs articles sur des sujets liés au cinéma ou aux médias ainsi que sur l’avenir du service public à la télévision. Fountain a en outre participé au livre The Alternative Media Handbook (Routledge, 2008) en tant que coéditeur.
10 mars : Keith Emerson
Keith Emerson est un musicien de rock progressif britannique. D’abord membre du groupe The Nice, il fonde Emerson, Lake and Palmer, groupe connu pour être à la pointe du rock progressif des années 1970. Il est mort à Santa Monica à l’âge de 71 ans.
24 mars : Claude-Henri Rocquet
Auteur malheureusement méconnu du grand public, Claude-Henri Rocquet a probablement été, ces 40 dernières années, l’une des plus belles plumes de la littérature française : prosateur doté d’un style magnifique, il a publié de nombreux essais, livres d’entretien, recueils de poésie, articles, critiques, biographies et pièces de théâtre.
C’est comme dramaturge que Pierre Gelin-Monastier lui a longuement rendu hommage, afin de susciter le désir, parmi les professionnels du spectacle vivant, de rencontrer cet écrivain perpétuellement en chemin, unique dans le paysage littéraire français.
C’est en poète que Claude-Henri Rocquet écrit ses essais, ses articles, ses chroniques, ses biographies de peintres et ses pièces de théâtre : « Mon théâtre, écrit pour qu’on le joue, est de l’ordre du poème », confie-t-il.
Une intégrale, divisée en quatre parties thématiques, est en cours de préparation : les sections ont pour titre « Théâtre du Très-Tôt », « Théâtre d’encre », « Théâtre du Labyrinthe » et « Théâtre de l’Invisible », auxquelles s’ajoutent les adaptations que Claude-Henri Rocquet a faites de pièces de Tirso de Molina et de Maurice Maeterlinck. Au total, ce sont près de vingt textes qui seront ainsi disponibles pour les lecteurs. Une source d’inspiration d’une grande richesse pour les professionnels du théâtre.
19 avril : Ronit Elkabetz
L’actrice israélienne Ronit Elkabetz est décédée à l’âge de 51 ans des suites d’un cancer.
Mariée et mère de deux enfants, l’actrice, scénariste et réalisatrice partageait son temps entre Israël et la France où elle avait joué notamment dans :
- le film d’André Téchiné La Fille du RER (2009) aux côtés de Catherine Deneuve,
- Cendres et sang (2010) de Fanny Ardant.
Son dernier film, Gett, coréalisé avec son frère Shlomi Elkabetz, avait été nominé dans la catégorie film étranger pour les Golden Globes 2015. C’était le dernier volet d’une trilogie familiale lancée en 2004 avec Prendre femme puis Les Sept Jours (2007), huis clos autour de la période traditionnelle de deuil.
20 avril : Luc Blanchard
Le réalisateur et monteur Luc Blanchard est décédé des suites d’un cancer. Homme de convictions, engagé depuis de longues années dans des luttes sociales dont son cinéma était la transposition poétique, il allait débuter prochainement le tournage de sa première fiction. Luc Blanchard partageait avec sa femme Gabrielle sa passion du film documentaire. En 2003, il s’est lancé dans l’aventure du film « Rêves d’Habitants », sur la Maison Solidaire, le combat et les rêves des habitants du quartier.
Rêves d’habitants, Rêve d’un matin, A quoi rêvez-vous pour votre quartier : ces titres de quelques-uns des films réalisés par Luc Blanchard reflètent une de ses préoccupations majeures : garder l’espoir en toutes circonstances, se projeter dans l’avenir quelle que soit la situation présente. Paul Cornet a produit Rêves d’habitants, film qui accompagne des résidants de la cité de Kermarron à Douarnenez dans un voyage à Marseille qu’ils fantasmaient depuis longtemps : « Ce qui était marquant chez Luc, c’était cette façon qu’il avait de toujours pousser les gens à réaliser leurs rêves. Cette idée que les habitants reprennent leur destin en main collectivement lui tenait vraiment à cœur. C’est pourquoi il s’intéressait à certaines initiatives citoyennes qu’il mettait en lumière dans ses films. »
21 avril : Prince
Le chanteur légendaire Prince est décédé à l’âge de 57 ans, dans sa résidence de Paisley Park à Minneapolis. Le Kid de Minneapolis avait été hospitalisé, quelques jours plus tôt, des suites d’une overdose.
Musicien autodidacte, il enregistre ses albums entièrement seul. À l’instar de Stevie Wonder, il enregistre chaque instrument l’un après l’autre pour former la chanson complète. Durant toute sa carrière, sans même mentionner es très nombreuses collaborations, Prince a enregistré plus d’une quarantaine d’albums, dont le plus connu est évidemment la bande-son de Purple Rain, vendu à 20 millions d’exemplaires.
Exigeant un contrôle total sur sa musique, Prince n’hésite pas à rompre avec les grandes maisons de production. En ce sens, il a considérablement modifié les rapports entre artistes et maisons de disques, créant un nombre important de précédents notamment dans le domaine de l’auto-production et de la distribution directe du musicien vers les consommateurs de musique.
24 avril : Billy Paul
Paul Williams, plus connu sous le nom de Billy Paul, est un chanteur américain mondialement connu pour Me and Mrs. Jones et sa reprise du succès d’Elton John Your Song.
26 mai : Gustav Meier
Le chef d’orchestre d’origine suisse Gustav Meier est mort à l’âge de 86 ans, des suites d’un cancer. Il s’était retiré trois ans auparavant après avoir enseigné au Peabody Institute de l’université Johns Hopkins à Baltimore.
Il fut également le directeur musical du Greater Bridgeport Symphony Orchestra, dans le Connecticut, pendant plus de 40 ans, entre 1972 et 2013.
10 juin : Christina Grimmie
Christina Victoria Grimmie est une chanteuse américaine morte à seulement 22 ans, assassinée par un fan détraqué à l’issue d’un concert donné à Orlando. Connue grâce à des vidéos postées sur Youtube, elle est repérée par le beau-père de Selena Gomez et commence des tournées. Connue pour sa profonde foi chrétienne, Christina Grimmie n’aura eu le temps de sortir que deux albums et un EP.
2 juillet : Michael Cimino
Réalisateur, scénariste, producteur et écrivain américain, Michael Cimino est mort à Los Angeles, à l’âge de 77 ans. Comme réalisateur, il est surtout connu pour avoir fait Voyage au bout de l’enfer, pour lequel il obtient l’Oscar du meilleur réalisateur. Son film suivant, La Porte du paradis, est un échec cuisant, qui conduit le studio United Artists à la faillite et met à terme à la carrière de Michael Cimino.
« Vous êtes la dernière merveille, puis on vous écrase, puis on vous remonte à nouveau. Ce rituel américain est tellement archétypal qu’on en fait même des films : montée, chute, remontée, on pourrait citer mille titres ! Ce schéma exige que vous soyez traîné dans la boue puis que vous renaissiez couvert de sang. » (Michael Cimino à Serge Kaganski dans Les Inrockuptibles)
4 juillet : Abbas Kiarostami
Abbas Kiarostami est un réalisateur et scénariste iranien, mort à 76 ans des suites d’un cancer. Selon l’agence de presse ISNA, le réalisateur, dont l’état de santé s’était dégradé, avait quitté Téhéran la semaine dernière pour subir un traitement en France, après avoir été opéré à la mi-mars dans la capitale iranienne.
Né à Téhéran le 22 juin 1940, formé aux Beaux-Arts, réalisateur de films publicitaires, Abbas Kiarostami participe en 1969 à la création du département cinéma de l’Institut pour le développement intellectuel des enfants et des jeunes adultes (le Kanoun). Il signe en 1990, avec Close up, le premier chef-d’œuvre d’une série qui le consacre comme l’un des plus grands cinéastes du monde. Sept ans plus tard, il reçoit la Palme d’or du Festival de Cannes en 1997 avec Le Goût de la cerise, puis, en 1999, le Lion d’argent à Venise pour Le vent nous emportera.
31 août : Samo Hubad
Le chef d’orchestre Samo Hubad, grande figure de la musique classique en Slovénie, son pays d’origine, est mort le 31 août 2016, à l’âge de 99 ans. Il a notamment dirigé l’Opéra de Ljubljana (qui fut le premier orchestre dirigé par un certain Gustav Mahler), le philharmonique de Slovénie et l’orchestre de la radio, le plus réputé du pays en son temps.
Peu connu en France, il a pourtant dirigé plus de 60 orchestres aux quatre coins du monde, tout au long de sa carrière
17 septembre : Charmian Carr
L’actrice et chanteuse américaine Charmian Carr, née Chicago en 1942, est morte à l’âge de 73 ans, des suites d’une forme rare de démence. Sa carrière fut brève, puisqu’elle ne fut l’actrice que de deux films, malgré les très nombreuses propositions qui suivirent sa prestation de Liesl, la fille aînée de la famille Von Trapp, dans le film La Mélodie du bonheur (The Sound of Music).
C’est une de ses amies qui, sans l’avertir, envoie sa photo à Robert Wise, producteur de La Mélodie du bonheur, avec un mot signifiant que Charmian Carr sait chanter et danser : « J’ai reçu un appel de M. Wise me disant de venir pour un essai. Je fus complètement surprise. » Les autres candidates sur le rôle ne sont personne d’autre que Geraldine Chaplin, Sharon Tate, Patty Duke, Mia Farrow ou encore Lesley Ann Warren. C’est néanmoins Charmian Carr qui est choisie par Robert Wise en 1965.
Si elle apparaît encore, aux côtés d’Anthony Perkins, dans la comédie musicale Evening Primrose, écrite par Stephen Sondheim en 1966, elle se retire toutefois totalement de la profession, à la suite de son mariage avec le dentiste Jay Brent ; ils auront deux filles.
8 octobre : Pierre Tchernia
Lire : Hommages du grand monde à Pierre Tchernia
9 octobre : Andrzej Wajda
Le célèbre réalisateur polonais Andrzej Wajda est mort à Varsovie à l’âge de 90 ans. Palme d’or en 1981 pour L’Homme de fer, l’artiste était devenu, au fil de ses œuvres, le chantre de l’histoire douloureuse de son pays, victime des plus grandes dictatures du XXe siècle, nazie et communiste. Il laisse aux hommes de cette terre un héritage de près de 40 films.
Ses prises de position hostiles au régime de Jaruzelski l’incitent à réaliser des films à l’étranger. Il tourne alors Danton (1983) avec Gérard Depardieu, Un amour en Allemagne (1986), ou Les Possédés (1988) d’après Dostoïevski. Après la chute du communisme en 1989, Andrzej Wajda revient à l’histoire avec notamment Korczak (1990), L’Anneau de crin (1993) ou La Semaine Sainte (1995). Il adapte toujours au cinéma les grands oeuvres de la littérature polonaise comme Pan Tadeusz, quand Napoléon traversait le Niemen (1999) et La Vengeance (2002). Son film sur la Pologne moderne d’après 1989, Mademoiselle Personne (1996) ne rencontre pas le succès escompté.
13 octobre : Duska Sifnios
La danseuse étoile Duska Sifnios, qui avait collaboré à de nombreuses reprises avec Maurice Béjart, s’est éteinte à Bruxelles, à l’âge de 82 ans : « Elle souffrait depuis quatre mois de maladie », a expliqué son fils Patrick Vandernoot à l’agence Belga. Née à Skopje, en Macédoine, le 15 octobre 1934, elle fait ses débuts en 1951 à l’Opéra de Belgrade et poursuit sa formation en Union soviétique auprès de Lavrovsky et de Messerer.
En 1961, elle rejoint à Bruxelles le Ballet du XXe siècle de Maurice Béjart qui lui donne le rôle féminin de son Boléro ; elle crée par la suite le rôle de la Mélodie sur la table, ballet si emblématique de Béjart. « Superbe et fastueuse, faisant impudemment étalage d’un narcissisme d’enfant », selon les propres mots du chorégraphe*, elle marqua ainsi les créations du chorégraphe français pendant plusieurs décennies : Quatre Fils Aymon à Noces, Suite viennoise, Neuvième Symphonie… Retirée de la scène, Duska Sifnios avait épousé le chef d’orchestre belge André Vandernoot.
14 octobre : Pierre Étaix
Pierre Étaix, homme aux multiples casquettes artistiques – acteur, réalisateur, clown, dessinateur, affichiste et dramaturge –, était âgé de 87 ans. « Pierre Etaix n’est plus », a déclaré sa femme Odile. L’artiste, qui « se battait contre une infection des intestins », avait été hospitalisé en urgence vendredi matin. Il laisse derrière lui une œuvre riche de 7 longs-métrages et de nombreux livres
Acteur réputé, il passa derrière la caméra pour réaliser plusieurs films tels que Yoyo (1965), Tant qu’on a la santé (1966) ou encore Le Grand Amour (1968), des films longtemps invisibles en raison d’un imbroglio juridique qui mobilisa de nombreuses personnalités du monde artistique, dont Woody Allen. La justice a fini par lui rendre, en 2009, ses droits d’auteur sur cinq longs métrages et deux courts métrages.
24 octobre : Georges Jouvin
Le trompettiste Georges Jouvin est décédé à Saint-Cloud (92) à l’âge de 93 ans, a annoncé sa famille à l’AFP. Une messe d’hommage s’est tenue à l’église Saint-Roch à Paris, le lundi 6 décembre, a précisé sa fille Catherine Jouvin-Sénéjean. Surnommé « trompette d’or », ce compositeur et musicien virtuose a enregistré en 50 ans plus de 70 albums, 3 000 titres, vendant 25 millions de disques et remportant un oscar de l’Académie du Disque en 1981.
Il devient administrateur puis vice-président de la SACEM, de la SDRM, et président du syndicat des chefs d’orchestre de variétés. Georges Jouvin est nommé chevalier de la Légion d’honneur le
25 octobre : Kevin Curran
Kevin Curran, écrivain et scénariste plusieurs fois récompensé par des Emmy, est mort à Los Angeles, à l’âge de 59 ans. Sa mort, après une longue maladie, a été confirmée par Antonia Coffman, qui a codirigé avec Matt Groening et Ray Richmond l’ouvrage The Simpsons: A Complete Guide to Our Favorite Family.
Né le 27 février 1957 à Hartford, Kevin Patrick Curran fait ses études à Harvard, période durant laquelle il écrit pour le journal humoristique et sarcastique étudiant The Harvard Lampoon. Il rejoint les aventures des Simpsons en 1998, comme consultant pour la production. Il écrit plus d’une douzaine d’épisodes, dont certains font dorénavant partie des grands classiques : « Don’t Fear the Roofer » en 2005 ou encore « The Winter of His Content » en 2014. Il remporte trois Emmy Awards – sur 14 nominations – pour son travail sur les Simpsons (2003, 2006 et 2008). Durant près de 15 ans, il fait partie de l’équipe de production, jusqu’à ce que la maladie le rattrape et le contraigne à s’éloigner, en 2015.
2 novembre : Oleg Popow
L’ancienne gloire du cirque soviétique Oleg Popow est décédée à la suite d’un arrêt cardiaque dans son hôtel à Rostov-sur-le-Don en Russie : « Il ne s’était plaint d’aucune douleur, il regardait simplement la télévision », a déclaré le directeur du cirque local, Dimitri Reznitchenko à l’agence de presse russe RIA Novosti. Le clown Oleg Popov s’est éteint à l’âge de 86 ans. Il était le plus vieux clown du monde encore en exercice.
Né à Moscou en 1930 dans une famille modeste sans lien avec le cirque, Oleg Popov entre à 14 ans à l’école du cirque de Moscou où il apprend à jongler en marchant sur une corde. À 19 ans, il entame une carrière de clown au sein de la Compagnie d’État du cirque, où il percera en 1954 lorsqu’il devra remplacer le clown principal, blessé. Deux ans plus tard, il participe à la première tournée internationale d’un cirque soviétique, organisée par les autorités afin d’améliorer l’image de l’URSS à l’étranger. « Il avait réussi à créer cette image unique d’un clown excentrique, capable d’illuminer (le cirque) en n’apparaissant qu’une seule fois et chacune de ses performances était une fête », a déclaré le ministre russe de la Culture Vladimir Medinski, qui a présenté ses condoléances dans un communiqué.
7 novembre : Leonard Cohen
« C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons que le légendaire poète, auteur et artiste, Leonard Cohen, a rendu l’âme », indique un post publié sur la page Facebook du chanteur. Le chanteur canadien est décédé à l’âge de 82 ans. Sa mort fait suite à la disparition de sa muse, Marianne Ihlen, en juillet dernier. Peu étonnant que l’un des thèmes centraux de son dernier album, You Want It Darker, paru le mois dernier, soit… la mort.
Lire : 5 vidéos pour revivre à nouveau la carrière de Leonard Cohen
10 novembre : Pierre Billard
Né à Dieppe en 1922, le journaliste et historien du cinéma Pierre Billard est mort à l’âge de 94 ans. Créateur du magazine Cinema, cofondateur du Point, critique au « Masque et la Plume » (France Inter), aux Nouvelles littéraires et à L’Express, il joua un rôle majeur pour le 7e art, tout au long du XXe siècle. Il est l’auteur de huit ouvrages sur le cinéma.
Son œuvre de transmission est autant oral qu’écrit. Il enseigne ainsi l’histoire du cinéma à Sciences Po Paris, en même temps qu’il publie différents ouvrages, sur René Clair, Louis Malle, Marc Allégret, le festival de Cannes ou encore sur le film Astérix et Obélix contre César. Son maître ouvrage demeure toutefois L’Âge classique du cinéma français, qu’il fait paraître en 1995, en même temps que Jean-Michel Frodon publie L’Âge moderne du cinéma français.
11 novembre : Robert Vaughn
Robert Vaughn était Lee, le plus torturé et le plus élégant des Sept Mercenaires. Il n’avait jamais véritablement accédé au vedettariat au cinéma mais est apparu dans plus de 200 films ou séries télévisées. Robert Francis Vaughn est mort, vendredi 11 novembre, à Ridgefield dans le Connecticut, des suites d’une leucémie, à l’âge de 83 ans. Il était né, le 22 novembre 1932, à New York d’un père acteur radiophonique et d’une mère comédienne de théâtre.
Ses premiers pas se font à la télévision américaine qui traverse un âge d’or entre le milieu des années 1950 et celui des années 1960. Sa carrière débute en 1955 avec des apparitions dans des séries entrecoupées de quelques rôles de second plan pour le cinéma, souvent des productions à petits budgets. Son personnage dans Ce monde à part, de Vincent Sherman, en 1959, lui vaut une nomination pour l’Oscar du meilleur acteur de second plan.
16-19 novembre : Paul Guers
C’est sans nul doute l’un des décès les plus sordides de l’année : le comédien Paul Guers a été retrouvé mort le 28 novembre dernier à son domicile de Montsoreau, près de Saumur, au côté de son épouse écrivaine. Mais selon l’enquête, Paul Guers, 88 ans, serait décédé entre le 16 et le 19 novembre, tandis que son épouse Marie-Josèphe, âgée de 66 ans, serait morte après lui : « Il souffrait d’un cancer et devait subir un traitement lourd », a précisé la gendarmerie, qui s’oriente vers l’hypothèse d’un décès naturel suivi d’un suicide.
Paul Guers, de son vrai nom Paul Dutron, est né à Tours en 1927. Pensionnaire de la Comédie-Française de 1953 à 1956, il débute sa carrière au théâtre, notamment dans des pièces mises en scène par Jean-Louis Barrault. C’est le film La Tour de Nesle, réalisé par Abel Gance, qui le fait connaître du grand public en 1955. Bel homme, il donne la réplique à Danielle Darrieux, Bernard Blier ou Lino Ventura dans Marie-Octobre de Julien Duvivier, en 1959, puis à Marie Laforêt dans La fille aux yeux d’or, en 1961.
Au théâtre, il joue dans La Chatte sur un toit brûlant, mis en scène par Peter Brook en 1956, dans Requiem pour une nonne, mis en scène par Albert Camus en 1961, ainsi que dans de nombreuses tragédies classiques. Au total, Paul Guers joue dans une trentaine de films, une trentaine de pièces de théâtre, et tourne dans une quinzaine de feuilletons télévisés.
20 novembre 2016 : Paul Tourenne (Frères Jacques)
Paul Tourenne est un chanteur français, membre du quatuor des Frères Jacques, mort à Montréal (Canada). Au sein des Frères Jacques, il portait traditionnellement un justaucorps bleu-gris.
21 novembre : Jean-Claude Risset
Le compositeur Jean-Claude Risset, pionnier de la musique électronique, est mort lundi à l’âge de 78 ans, a annoncé mardi l’Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique/musique) sur son site. Moins connu que Pierre Schaeffer ou Pierre Boulez, Jean-Claude Risset, à la fois musicien et scientifique, est le premier en France à avoir mis en pratique l’usage de l’informatique pour la composition et la production musicale.
Agrégé de physique en 1961 et docteur en sciences physiques en 1967, Risset, chercheur au CNRS, a entamé une carrière de pianiste, parallèlement à ses premiers pas comme chercheur. L’étude du piano, notamment la question du toucher, la conduite du jeu, la construction de la sonorité, semble avoir éveillé son intérêt pour, selon sa propre expression, « composer le son lui-même ». Cette recherche demeurera tout au long de sa vie le moteur de sa création, tant artistique que scientifique.
Jean-Claude Risset a été Grand Prix de la musique en 1990 et Médaille d’or du CNRS en 1999. Son catalogue d’oeuvres musicales est riche de plus de soixante-dix pièces.
25 novembre : Nadine Alari
Nadine Alari, actrice remarquable à la longue carrière, est morte éteinte le 24 novembre, vaincue par une longue maladie. Au théâtre au cinéma, à la télévision et dans le doublage, elle aura toujours été d’une sensibilité et d’une grâce profondes. Un très beau visage, à l’architecture superbe, encadré depuis quelques années de cheveux courts et blancs. Elle respirait l’intelligence, l’énergie, la douceur.
Nadine Alari est partie dans l’au-delà entourée de ses amis, et en particulier du metteur en scène Franck Berthier, avec qui elle a beaucoup joué ces dernières années au théâtre : Goldoni, Strindberg, Tchekhov, notamment. Cette femme courageuse a été vaincue par une longue maladie qu’elle aura affronté avec sa dignité aristocratique.
6 décembre : Bruno Bayen
Complice d’Antoine Vitez, traducteur de Peter Handke, il avait fondé sa compagnie la Fabrique de théâtre en 1975. Passionné par les auteurs de langue allemande (Wedekind, Büchner, Fassbinder, Goethe, Brecht), il se consacrait ces dernières années à l’écriture de romans.
Lire la suite : Emmanuelle Bouchez, Mort du metteur en scène Bruno Bayen (Télérama)
7 décembre : Greg Lake
Gregory Stuart Lake, plus connu sous le surnom de Greg Lake, est un chanteur et musicien (bassiste) anglais. Il connaît le succès au sein du groupe rock progressif King Crimson, avant de rejoindre Emerson, Lake & Palmer. Auteur de quelques albums et singles en solo, il est mort à l’âge de 69 ans.
20 décembre : Michèle Morgan
La comédienne française, connue des cinéphiles comme « les plus beaux yeux » du cinéma, est morte à l’âge de 96 ans… ou plus jeune, si l’on se souvient qu’elle est née un 29 février d’une année bissextile (1920), ce dont elle s’est souvent amusée.
« J’ai toujours incarné l’image d’une femme française dans laquelle on pouvait se retrouver. Je ne me voyais pas en femme de mauvaise vie et, d’ailleurs, personne n’y aurait cru. Surtout pas les femmes qui sont les trois quarts de mon public. »
Michèle Morgan compte près de 70 films à son actif, dont certains sont encore une référence pour les amoureux du cinéma – Quai des brumes avec Jean Gabin ou encore La Symphonie pastorale, film grâce auquel elle obtient le Prix d’interprétation féminine au premier festival de Cannes en 1946.
21 décembre : Marc Nicolas
Diplômé de l’École supérieure de commerce de Paris et titulaire d’une maîtrise d’études cinématographiques, Marc Nicolas travaille, entre 1989 et 1993, comme conseiller technique au cabinet de Jack Lang, alors ministre de la culture et de la communication, avant de devenir chef du département des études et de la prospective du ministère de la culture, jusqu’en 1997, puis directeur adjoint de la communication au cabinet de Catherine Trautmann, le temps d’une petite année.
En 2001, il est nommé directeur de la Fémis, poste qu’il occupe jusqu’à cette année. Il a publié de nombreux articles, co-écrit plusieurs ouvrages et réalisé deux courts-métrages. Il est mort à l’âge de 59 ans.
25 décembre : George Michael
George Michael, de son vrai nom Georgios Kyriacos Panayiotou, est un auteur-compositeur-interprète britannique, né en 1963 à Londres. Il a vendu, tout au long de sa carrière, plus de 100 millions d’albums. Une de ses chansons commençait par ces mots « Last Christmas, I gave you my heart » ; il est mort d’une insuffisance cardiaque le jour de Noël, à l’âge de 53 ans.
Synthèse réalisée par Élodie NORTO