L’intelligence artificielle commence à faire parler les morts

L’intelligence artificielle commence à faire parler les morts
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PROSPECTIVE. Un Américain et une Russe ont programmé des « chatbots » à partir d’anciennes conversations avec leurs proches décédés.

[Écho de la presse]

John James Vlahos est mort d’un cancer en février 2017. Son fils, James, continue pourtant de discuter avec lui via Facebook Messenger. Il a intégré sur le réseau social une intelligence artificielle (IA) de sa confection, le « dadbot ».

Pour le programmer, ce journaliste américain a profité des derniers mois de vie de son père pour enregistrer leurs conversations. Sa passion pour le football américain, les origines grecques de sa famille, l’histoire de son premier chien… Les souvenirs de John James Vlahos, comme son sens de l’humour et sa façon de lui demander « How the hell are you ? », lui survivent désormais artificiellement dans le « dadbot », sollicitable à chaque instant, comme n’importe quel contact Facebook.

Une entrepreneuse russe basée à San Francisco a eu la même idée. Alors qu’elle pleurait son meilleur ami, décédé brutalement dans un accident de voiture,  Eugenia Kuyda a tenté de l’immortaliser dans une IA baptisée « Replika ». Ce robot conversationnel, qu’elle a mis en route en 2016, s’est nourri des milliers de messages que les deux amis s’échangeaient en ligne.

Ce phénomène avait été prédit par  « Black Mirror » dès 2013…

Lire l’article complet de Leila Marchand sur le site du journal les Echos.



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