Les magasins de musique souffrent en silence
Dans la lignée des disquaires et des libraires, les revendeurs d’instruments de musique souffrent dans un marché culturel tendu comme jamais. Dans le Puy-de-Dôme, ils se concentrent sur Clermont-Ferrand où quatre d’entre eux ont fermé ces dernières années. La faute à Internet ? Pas seulement.
[Écho de la presse]
À Clermont-Ferrand, deux magasins de musique ont fermé ces toutes dernières années. Deux autres, emblématiques, viennent compléter la liste : c’est fini pour Clermont Musique depuis quelques jours, après quarante ans de services. Et pour Sainte-Cécile (l’une des plus anciennes enseignes clermontoises datant du milieu du XIXe siècle) c’est prévu à la toute fin de l’année.
Euterpe Musique apparaît maintenant comme le dernier descendant de ces magasins généralistes desquels on ressortait avec la flûte à bec pour l’école, une guitare, un 45 tours, une sono et une pile de nouvelles partitions. Ils sont à la peine depuis des décennies. Résistent comme toujours le haut de gamme, les magasins spécialisés en vente, fabrication ou réparation de types d’instruments : les cordes, les vents, les pianos (du côté de Riom), les guitares ou les batteries… Mais, au niveau national, 30 % d’entre eux vont tout de même fermer dans les prochaines années.
Lire l’article de Pierre-Olivier Febvret, Chemcha Rabhi et Pascal Larcher dans La Montagne.