Les lieux culturels cherchent à réduire la facture énergétique par tous les moyens
Fin des éclairages extérieurs, baisse de la température, installation de LED… Musées, châteaux et cinémas étudient toutes les solutions pour faire baisser la facture.
REVUE DE PRESSE
À Nantes, enveloppé dans un halo de lumières aux formes mouvantes, le château des ducs de Bretagne était un phare dans la nuit. Depuis le 6 septembre, c’est fini. Les lumières ne seront allumées qu’en cas d’important événement nocturne pour assurer la sécurité du public.
Dans son bureau, Bertrand Guillet, le directeur du château, ne vit pas une rentrée comme les autres. D’un œil, il surveille l’arrivée de 200 objets prêtés par le Museo delle Civilta, à Rome, pour son exposition d’automne, « Inde Reflets de mondes sacrés ». De l’autre, il a le nez sur ses factures d’électricité, de gaz et d’eau, et multiplie les réunions avec ses équipes techniques. Incollable sur les kilowattheures, il explique : « Se passer d’éclairage nocturne va réduire de 6 % notre consommation d’électricité mais notre facture de 110 000 euros en 2021 va quand même augmenter à cause de la crise actuelle. » La semaine dernière, il a pris la décision de baisser de 21 °C à 19 °C la température des bureaux, des six salles du musée…
Lire l’article complet de Léna Lutaud et Claire Bommelaer sur le site du Figaro.