Les festivals de musique soignent leur gastronomie

Les festivals de musique soignent leur gastronomie
Publicité

Pâtes aux blés anciens, chou-fleur rôti, vin nature… Concert ne rime plus avec malbouffe. Les festivals de musique, dans la lignée du pionnier Roskilde Festival au Danemark (30 juin-7 juillet), soignent leur offre de restauration, s’associant à des chefs célèbres et surfant sur les tendances de la gastronomie mondiale.

Le festival parisien We Love Green, samedi et dimanche, propose cette année, outre la cinquantaine de restaurants et food trucks présents, un banquet qui pourra accueillir 1 200 convives en six services, autour de grandes tablées.

Un concept déjà éprouvé lors de festivals anglais comme Wilderness ou Lost Village, où se mêlent ambiance bucolique, déguisements déjantés et menus de chefs reconnus. « L’idée est de créer un moment d’exception », souligne Marie Sabot, cofondatrice de We Love Green, festival indépendant de l’Est parisien.

Le menu du banquet, concocté par les chefs de quatre restaurants branchés de la capitale est cosmopolite : œuf mariné à la sauce soja, pickles d’échalotes, tacos, galettes de maïs, fondant au chocolat et crème au « misutgaru » (poudre coréenne multi-céréales)… Entre deux concerts, les 70 000 festivaliers attendus peuvent aussi se restaurer sur les différents stands, sélectionnés avec l’aide du chef triplement étoilé Pascal Barbot (L’Astrance), et tenus de respecter une charte éco-responsable.

Art de vivre et brocolis

L’accent est mis sur une « alimentation raisonnée », la traçabilité des produits, le local, le bio, l’offre végétarienne, la vaisselle est compostée, des repas sont préparés à partir d’invendus alimentaires.

La « street food gastronomique » sera aussi à l’honneur de l’édition française de Lollapalooza, organisée par le géant américain Live Nation dans l’ouest parisien les 21 et 22 juillet. Avec en « tête d’affiche » de l’offre culinaire Jean Imbert, ancien vainqueur de Top Chef.

« Ce n’est pas parce que tu vas à un festival que tu dois manger “à l’arrache”, tu peux te poser 20 minutes », souligne le médiatique chef, qui proposera ses fameux bols : des plats servis dans un bol de pain du boulanger Eric Kayser. « Dans tous les endroits de passage dans le monde, où d’habitude les gens mangeaient un paquet de bonbons ou des chips, ils veulent maintenant aussi pouvoir manger un brocoli, un chou-fleur, une salade de tomates. »

[AFP]



 

Publicité

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *