Les correcteurs seront-ils les Deliveroo des épreuves et de la langue française ?
Les négociations autour d’une réforme de l’annexe IV de la convention de l’édition se sont ouvertes il y a quelques semaines : enfin, les lecteurs-correcteurs, les correcteurs et plus généralement les travailleurs à domicile allaient bénéficier d’un véritable statut, à même de garantir une rémunération stable et des droits sociaux.
Le collectif Correcteurs précaires annonce toutefois que les négociations ne sont pas vraiment à leur avantage, et organise un rassemblement le 9 janvier prochain devant le siège du Syndicat national de l’édition, le SNE. Nous reproduisons ci-dessous leur appel à la manifestation.
Les correctrices et les correcteurs, le retour !
Vous avez signé notre pétition contre la précarité des correctrices d’édition. Nous vous y expliquions notre statut ubuesque : contrats « zéro heure », payées à la tâche, même en CDI, sans possibilité d’accéder aux allocations-chômage, auxquelles nous cotisons pourtant, lorsqu’on ne nous fournit aucun travail (et partant, aucun salaire), tarifs de misère… et fin programmée du salariat depuis l’arrivée de l’autoentrepreneuriat, statut largement imposé par les maisons d’édition à leurs correctrices…
Lire l’appel du collectif Correcteurs précaires sur le site d’ActuaLitté.