« Le système favorise les plus aisés »
Samuel Churin, porte-parole du CIP
(comité des intermittents précaire).
Pour Samuel Churin le système d’indemnisation actuel des intermittents fragilise davantage les précaires et favorise les plus aisés. Ainsi, les professionnels du spectacle seraient plus de la moitié à ne pas être indemnisés au même titre que les autres chômeurs. « D’ailleurs notre lutte n’est pas corporatiste et peut s’étendre à d’autres professions comme les pigistes et autres métiers précaires. Dès 2003, nous avons voulu être une force de proposition. Nous nous sommes inscrits au sein d’un comité de suivi à l’Assemblée nationale », explique le comédien.
Un système destructeur
L’une des principales revendications du CIP est de revenir à un système mutualiste. Il s’agit d’abandonner le principe actuel qui tend à devenir un système assurantiel. Pour Samuel Churin, toutes les réformes du service public vont dans ce sens et les usagers sont considérés comme des clients : « Or, nous pensons que raisonner ainsi est destructeur pour notre système » Pour le collectif le modèle actuel de prise en charge des intermittents favoriserait ceux qui gagnent beaucoup tandis qu’il précariserait les plus faibles.
(voir l’intégralité de l’article sur notre site internet ou dans le N°25)