Le Printemps de Bourges relève le défi de la parité
Avec quasiment le même nombre d’artistes féminines et masculins à l’affiche de sa 42e édition qui démarre mardi, le Printemps de Bourges relève le pari le parité, certes selon des critères qui lui sont propres, mais loin devant les autres festivals français.
[avec AFP]
L’organisation du festival, revendiquant une parité parfaite, a communiqué à l’AFP son comptage qui tient compte de deux critères particuliers. Le premier est que tout groupe mixte, comptant donc en son sein au moins une femme, est comptabilisé parmi les artistes féminines. Et ce peu importe le nombre de femmes dans ce groupe. Le second critère de comptabilisation exclut les artistes débutants qui concourent pour les « Inouis ». Ils sont 33 cette année et « n’entrent pas dans la problématique de la parité car c’est un tremplin », justifient les organisateurs.
Nuances dans le décompte
Le décompte s’opère donc non pas sur les 172 artistes qui joueront à Bourges jusqu’à dimanche soir, mais sur 139 artistes. Selon le comptage de l’organisation, le plateau compte 71 artistes féminines et mixtes contre 68 masculins, donc la parité est plus que respectée. Dans le détail, sont recensés 44 artistes exclusivement féminines, 27 groupes mixtes et 68 artistes exclusivement masculins.
Un décompte qui diffère très légèrement de celui effectué par l’AFP, qui établit un total de 70 artistes masculins contre 69 féminines et mixtes (dans le détail: 40 artistes exclusivement féminines, 29 groupes mixtes et 70 artistes exclusivement masculins).
Ces quelques variations n’altèrent cependant en rien le fait que le Printemps de Bourges soit parvenu à bâtir un plateau globalement paritaire. Avec des femmes, en tout état de cause, beaucoup plus présentes sur l’affiche que dans les autres festivals.