Le festival Cinélatino de Toulouse fête ses 30 ans
Compétitions officielles de longs ou de courts métrages, rencontres avec des acteurs ou des réalisateurs, cartes blanches, expositions… Toulouse fête, à partir de mercredi, le cinéma latino-américain avec la trentième édition du festival Cinélatino.
[avec AFP]
Coup d’envoi de la compétition long-métrage de fiction le 17 mars : douze films vont concourir pour le « Grand prix coup de cœur ». Le jury sera composé de Bruno Deloye, directeur de Ciné +, de l’actrice chilienne Paulina Garcia – invitée d’honneur du festival – et d’Alejo Moguillansky, producteur et réalisateur argentin.
« En trente ans, nous avons montré les films emblématiques de ces pays en faisant des rétrospectives de tous les auteurs reconnus des différents pays, des mélos mexicains au Cinema Novo, mais notre travail a surtout consisté à découvrir les nouveaux talents, explique Francis Saint-Dizier, président de l’association Rencontres cinémas d’Amérique latine de Toulouse. La diffusion des films art et essai non européens est difficile, tous (les) auteurs souffrent de ne pas pouvoir montrer leurs films aux spectateurs et le détour par un festival reconnu comme Cinélatino leur ouvre l’accès aux salles commerciales, y compris dans leurs propres pays. »
Cartes blanches
Outre les compétitions Documentaires et Courts-métrages fiction, Cinélatino a donné carte blanche, notamment à Nahuel Pérez Biscayart. L’acteur argentin, distingué début mars par le César du meilleur espoir masculin pour son rôle dans 120 battements par minute, a choisi El auge del humano (« L’apogée de l’humain »), d’Eduardo Williams, inédit à Toulouse.
Autre carte blanche, celle donnée à Rouge International, la maison de production créée par Nadia Turincev et Julie Gayet, qui proposent les films de deux réalisateurs brésiliens : Aquarius (Kleber Mendonça Filho), et Dona Flor et ses deux maris (Bruno Barreto).
