Le dernier film de Claire Simon dénonce l’entre-soi de la Fémis et du cinéma français
Claire Simon a filmé le concours de la Fémis, qui en dit long sur l’entre-soi à l’entrée de cette école de cinéma. À l’image de notre société occidentale. Chaque année le concours de la Fémis met en concurrence 1.250 candidats. Seuls 60 d’entre eux intégreront l’institution. (Prod)
[Revue de presse]
Après avoir vu Le Concours de Claire Simon, on n’a pas pu s’empêcher de lui demander s’il fallait brûler la Fémis. La cinéaste, qui y a dirigé le département réalisation pendant dix ans, sourit : « Non, bien sûr, il n’y a pas lieu de détruire cette école où la volonté de rigueur démocratique est forte mais difficile à appliquer. En revanche, il faut absolument réformer son concours d’entrée. » Diplomate, Claire Simon sait pourtant qu’elle signe ici un documentaire qui dépasse largement les contours de son sujet. « Mon intention a été de faire un brûlot politique », dit-elle. C’est chose faite et réussie. […]
« Alors que tous cherchent leur artiste maudit, quand l’outsider se présente, ils sont souvent incapables de le voir, regrette Claire Simon. J’ai un sentiment de révolte vis-à-vis de ce monde du cinéma qui se coopte ».
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