La politique culturelle du Bénin exposée à l’UNESCO
Le ministre béninois du tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, a présenté la politique du Bénin pour le droit culturel et le patrimoine culturel au service de l’économie culturelle.
Jean-Michel Abimbola s’est exprimé dans le cadre de la conférence mondiale sur les politiques culturelles et le développement durable organisée par l’UNESCO, du 28 au 30 septembre dernier, au Mexique.
Selon un article publié dans 24 heures au Bénin, « l’ambition du gouvernement béninois est de faire de la culture et du tourisme une véritable filière de développement économique, créatrice de richesses et d’emplois, et de rayonnement à l’international, à partir de son riche potentiel culturel et touristique. »
À aucun moment, dans le discours de Jean-Michel Abimbola, la dignité des personnes, leur croissance en humanité, ou même les droits culturels (pourtant vaguement mentionnés), ne sont au cœur du projet ! Quand l’une ou l’autre de ces dimensions est évoquée, elle est immédiatement liée à une seule et unique finalité : les retombées économiques et marchandes. Si l’emploi est évidemment facteur de dignité humaine, on s’étonne d’une vision de la culture qui n’entre pas du tout en résonance avec celle de… l’UNESCO.
Parmi les grandes priorités évoquées par Jean-Michel Abimbola pour les huit prochaines années, il faut citer « la préservation du patrimoine culturel et la restitution ou le retour des biens culturels » pillés par l’Occident.
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