La blockchain peut-elle révolutionner le droit d’auteur ?
PROSPECTIVE La blockchain ne se limite pas aux cryptomonnaies. Grâce à cette technologie d’enregistrement des transactions, les artistes peuvent directement protéger leurs oeuvres. Et espérer augmenter leur rémunération.
[Écho de la presse]
Ascribe, Bittunes, Storj… Si ces noms ne vous disent pas encore grand-chose, cela ne devrait pas durer très longtemps. Car ces start-up, lancées récemment, sont en train de bouleverser le droit d’auteur et l’ensemble de l’industrie culturelle. Le secret de ces jeunes pousses tient en un seul mot, devenu quasi magique ces derniers mois : blockchain . Cette technologie d’enregistrement des transactions, rendue populaire par l’explosion du bitcoin, permet de protéger des données de manière sécurisée et décentralisée. Une petite révolution dans l’univers des artistes, surtout les moins connus, touchés de plein fouet par la vague numérique.
Mieux protéger les œuvres
Car c’est là l’un des principaux enjeux de la blockchain dans la musique, la littérature ou le graphisme… Et la raison d’être de ces start-up, qui promettent aux auteurs, compositeurs et autres artistes de les aider à mieux protéger leurs œuvres dans un environnement dématérialisé, où les consommateurs et les géants du Net , YouTube en tête, peuvent accéder à leurs productions et les distribuer à volonté.
Lire l’article complet de Raphaël Bloch sur le site du journal les Echos.