Fahrenheit 451 : le film de François Truffaut a 50 ans
Il y a 50 ans, le 15 septembre 1966, sortait un film tout à fait à part dans l’œuvre de François Truffaut : Fahrenheit 451. Adaptée du célèbre roman éponyme de Ray Bradbury, cette œuvre est exceptionnelle pour trois raisons : c’est la seule fois que le réalisateur français s’est essayé à la science-fiction ; il s’agit également de son unique film tourné exclusivement en anglais ; enfin, François Truffaut fit appel à Bernard Herrmann pour la musique.
Synopsis
Dans un pays indéfini, à une époque indéterminée, la lecture est rigoureusement interdite (le générique lui-même n’est pas écrit, mais lu symboliquement par une voix féminine), parce que dangereuse. La brigade des pompiers a pour seule mission de traquer les gens qui possèdent des livres et de réduire ces objets en cendres. Guy Montag, pompier zélé et en passe de reprendre la direction de la brigade, rencontre la jeune institutrice Clarisse ; celle-ci l’interroge sur le sens de sa mission et le fait progressivement douter du bien-fondé de son action. C’est ainsi qu’il ouvre son premier livre…
Collaboration en doublon
Bernard Herrmann signe avec Fahrenheit 451 sa première collaboration avec François Truffaut. Il réitère l’expérience un an plus tard pour La mariée était en noir, avec Jeanne Moreau, Michel Bouquet, Jean-Claude Brialy, Charles Denner, Claude Rich et Michael Lonsdale. En revanche, Fahrenheit 451 marque la seconde et dernière collaboration entre François Truffaut et Oskar Werner, qui jouait Jules, aux côtés de Jeanne Moreau et Henri Serre, dans le film Jules et Jim (1962).