États-Unis : le précieux soutien de Smokey Robinson aux droits d’auteur pour la musique
Les professionnels de la musique qui se battent devant le Congrès américain pour une meilleure protection légale des droits d’auteur ont reçu mardi un soutien de poids, celui du célèbre musicien du rythm and blues Smokey Robinson.
[avec AFP]
Le Sénat travaille actuellement sur une modernisation de la protection des droits d’auteur destinée à mieux rémunérer les auteurs, compositeurs et musiciens à l’heure de la révolution numérique et du streaming.Un texte a déjà été adopté à l’unanimité par la Chambre des représentants le mois dernier, un rare consensus dans un Congrès toujours plus divisé entre démocrates et républicains.
Le nouveau projet de loi permettrait d’étendre la protection des droits d’auteur aux chansons enregistrées avant 1972. L’absence de protection dans le cadre judiciaire actuel a poussé des artistes âgés à se rendre devant la justice pour réclamer des indemnités.
50 000 écoutes par jour sans… indemnités pour l’artiste !
« Nous avons besoin que vous veniez aider » les compositeurs, a déclaré Smokey Robinson, arguant que ces derniers commençaient à vieillir et n’avaient pas les moyens de poursuivre en justice les maisons de disque pour réclamer de meilleures indemnités. « Mon message est simple. Les musiciens qui ont enregistré avant le 15 février 1972 doivent bénéficier de la même protection que ceux qui ont enregistré après. »
L’auteur et interprète des tubes « The Tears of a Clown » et « I Second That Emotion » a enregistré la plupart de ses classiques avant cette date fatidique, et il a souvent indiqué que ses compères des Miracles ne touchaient pas de royalties sur leur musique, qui est parfois écoutée 50 000 fois par jour sur les plateformes de streaming.
Photographie de Une – Smokey Robinson avec Frances Glandney à Phoenix, Arizona, en 2018
(crédits – Gage Skidmore)