Dimitri Malignan réhabilite les compositeurs juifs morts en camp de concentration
Ces compositeurs subissent une double peine, d’avoir été assassinés puis d’avoir été complètement occultés, explique Dimitri Malignan. En marge de cet impressionnant projet, le jeune interprète vient de faire paraître un album consacré à Bach. Rencontre avec un jeune prodige du piano français.
Petit-fils du compositeur roumain Henry Mālineanu, Dimitri Malignan a le piano dans le sang, pourrait-on dire. Vainqueur du prix Cortot en 2017, lauréat de plusieurs prix et concours, dont le prix Bach au « Concours musical international » de Montréal l’an dernier, il joue aujourd’hui sur les grandes scènes nationales et internationales.
Son premier album abordait des œuvres de Schumann (sonate 1) et Prokofiev (Cendrillon). Le second, qui vient de paraître chez Hortus, est consacré à Jean-Sébastien Bach. Il s’intitule Pérégrinations. Parallèlement, il travaille à la réhabilitation de compositeurs juifs morts en camp de concentration à travers un projet intitulé « Missing Voices ».
Entretien
Points abordés durant l’entretien :
1/ Henry Mālineanu : la figure tutélaire.
2/ Enfance et découverte du piano.
3/ Projet « Missing Voices » : à la découverte des compositeurs juifs assassinés pendant la Shoah.
4/ Bach : passage obligatoire ou choix résolu ?
5/ « Pérégrinations »
6/ Choix de l’instrument : piano à queue Chris Maene à codes parallèles (2015)
7/ Projets
Et le traditionnel « coup de coeur artistique » récent en guise de bonus !
Propos recueillis par Pierre GELIN-MONASTIER
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