Allongement possible de la durée du travail dans l’exploitation cinématographique
Une dérogation au repos quotidien vient d’être décidée dans le cadre des conventions collectives relatives à l’exploitant des salles : il prévoit que le repos quotidien de 11 heures peut être ramené à une durée minimale de neuf heures, dix fois par an, sous certaines conditions.
Le Bulletin officiel des conventions collectives nº 2019-22 publiera l’avenant nº 65 du 9 janvier 2019 créant une dérogation au repos quotidien. Conclu par la Fédération nationale des cinémas français, la CFDT, la CFTC et FO, cet avenant est en cours d’extension, l’avis lançant la procédure étant paru au Journal officiel du 5 juillet 2019.
Applicable après cette extension, il prévoit que le repos quotidien de 11 heures peut être ramené à une durée minimale de neuf heures, dix fois par an, dans trois situations, notamment pour des séances n’entrant pas dans la programmation normale et habituelle de la salle.
Le recours à la dérogation ne sera possible qu’après recueil de l’accord écrit du salarié, renouvelé chaque année. Il ouvrira droit à un repos équivalent au temps du dépassement, accolé au temps de repos nocturne.
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