À peine a-t-il ouvert les yeux que le film reçoit trois couronnes !
La jeune réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid vient tout juste de terminer son premier long-métrage, À peine j’ouvre les yeux, et la voici déjà reconnue en divers lieux. Elle est la véritable découverte des Venice Days, équivalent de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes pour la Mostra internationale de cinéma de Venise ; son film y reçoit le Label Europa Cinemas ainsi que le prix du public.
Le palmarès s’est étoffé hier avec une triple couronne au festival de Saint-Jean-de-Luz, dédié aux premiers et aux seconds films de fiction : le prix du meilleur film, celui de l’interprétation féminine (Baya Medhaffer) et le prix du public.
Formée à la Fémis, Leyla Bouzid a bénéficié d’une coproduction franco-belgo-tunisienne. Le film sera distribué en France le 23 décembre.
Synopsis
Tunis, été 2010 – Farah, 18 ans, passe son bac ; sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière. Elle chante au sein d’un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits. C’est par la musique que la jeune fille exprime sa rébellion, six mois avant le Printemps arabe.
Deux extraits