18 janvier 1825 : l’hommage du petit Mendelssohn au grand Goethe
Instant classique – 18 janvier 1825… 194 années jour pour jour. Felix Mendelssohn n’a pas seize ans lorsqu’il compose, en quinze jours, son troisième quatuor avec piano, qu’il achève donc il y a tout juste cent quatre-vingt-quatorze ans.
C’est à Paris qu’il le jouera d’abord devant un public sidéré – y compris Cherubini – chez Mme Kiéné. De retour en Allemagne au printemps 1825, il prend soin de faire une halte à Weimar pour le présenter à son dédicataire et protecteur, le grand Goethe lui-même, qui ne cache pas son admiration.
Il faut dire que cette œuvre écrite d’une main jeune mais ferme est tout à fait séduisante et Mendelssohn lui-même, plus tard, jugera que c’est l’une de ses œuvres de jeunesse digne d’être conservées.
En voici le splendide finale fiévreux, qui va vous réveiller !