La 48e édition du Festival Interceltique de Lorient célèbre Le Pays de Galles

La 48e édition du Festival Interceltique de Lorient célèbre Le Pays de Galles
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Toutes les nations celtes se sont donné rendez-vous à Lorient du 3 au 12 août pour la 48e édition du Festival Interceltique célébrant cette année le Pays de Galles sur le thème « Terres d’Arthur, chants des bardes et mémoire des ancêtres ».

Les Gallois accompagnés de leur célèbre dragon rouge, emblème de leur pays, investiront Lorient et se mêleront aux 750.000 festivaliers attendus cette année.

« Le Pays de Galles enverra sa plus importante délégation de l’histoire du festival », constate Lisardo Lombardia, directeur de l’événement depuis 2007. Ce n’est pas la première fois que le Pays de Galles est mis à l’honneur, il l’a déjà été en 2008. Mais le directeur le promet, cette édition n’aura rien à voir avec celle d’il y a dix ans. « Le pays a connu une importante évolution artistique », observe t-il, « les nouvelles générations en sont notamment le moteur. » Les jeunes artistes gallois comptent donc bien montrer ce qu’ils savent faire sur les scènes lorientaises. Représentés par les groupes Calan, Only Boys Aloud ou Pendevig, ils insuffleront un vent de modernité sur la musique traditionnelle de leur pays.

Si le Pays de Galles est au centre des attentions, la programmation n’oublie pas de mettre en lumière les musiciens et chanteurs de toutes les nations celtes présentes, parmi lesquelles l’Acadie, les Asturies, les Cornouailles, l’Écosse, la Galice, l’Ile-de-Man, et l’Irlande. Les artistes bretons ne sont pas en reste. Le concert de Gilles Servat affichait même complet plus d’une semaine avant le début du festival. Les prestations de Yann Tiersen et de l’Orchestre symphonique de Bretagne devraient aussi se jouer à guichet fermé.

En plus de ces 200 concerts et spectacles interprétés par près de 500 artistes, le point d’orgue du festival interceltique sera comme chaque année sa parade. Prévue le dimanche 5 août, elle rassemblera pendant trois heures pas moins de 3.500 musiciens en costumes traditionnels venus des quatre coins du monde. « C’est une manifestation de fierté autour des racines d’une tradition », souligne le directeur du festival. « C’est bien plus qu’un défilé. Les chants et les danses se mêlent à la déambulation. C’est un véritable spectacle ».

Réinventer la tradition

Les nuits interceltiques sont un autre moment fort du festival. Pipe bands, sonneurs de cornemuses solistes, banda de gaitas, bagadoù et cercles bretons feront résonner leurs pas de danse et les sons de leurs instruments au milieu des jeux de lumière du stade du Moustoir. Vingt groupes se succéderont entre le 4 et le 9 août pour cinq nuits 100% celtiques. Le festival a dû aussi s’adapter aux travaux du centre-ville de Lorient. « Cela nous a obligés à réfléchir à une nouvelle implantation », souligne le directeur. « Grâce à cette nouvelle configuration, nous pouvons accueillir plus de personnes avec un plus grand confort et une meilleure sécurité. »

Le festival battra-t-il pour autant son pic de fréquentation de 800.000 festivaliers enregistré en 2010 pour l’année de la Bretagne ? « Nous n’en faisons pas un objectif », assure Lisardo Lombardia. Le festival compte aussi sur la générosité de ses festivaliers pour acheter le badge de soutien à 5 euros, lancé en 2011 par les organisateurs. « C’est un moyen pour ceux qui le souhaitent de nous aider à financer la qualité du festival. » En 2017, près de 360.000 euros ont été récoltés grâce à ce procédé. Pour le directeur, ce badge permet aussi de préserver l’accès à la culture pour tous. « 60% de nos manifestations sont gratuites. Nous sommes un festival mixte et familial », assure t-il. « Et c’est grâce à des lieux de rencontre et de partage comme celui-ci que la tradition se réinvente chaque jour ».

 

 

AFP



 

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