23 juillet 1896 : la promenade sereine d’Edward Elgar
Instant classique – 23 juillet 1896… 122 années jour pour jour. Alors qu’il se trouve au festival d’Hereford, en 1888, Edward Elgar entend trois pièces rassemblées dans une « Spring song ». C’est en se remémorant ces morceaux qu’il compose quelques années plus tard une brève sérénade pour cordes, émouvante et très agréable, idéale pour se promener à la campagne.
Il est probable qu’Edward Elgar ait repris des thèmes imaginés durant sa jeunesse et qu’il avait notés. C’est une œuvre très réussie qu’Elgar lui-même, qui n’était pas tendre envers ses propres productions, alimentant un fond dépressif qui ne le quittera pas, considérait comme une réalisation « très honorable ». Son audition intégrale aura lieu quatre ans après sa composition, à Anvers, en 1896.
Elle ne dure que treize minutes, n’a ni pathos ni pompe, comme on en trouve si souvent chez Elgar ; sa finesse vous enveloppera immanquablement, surtout si vous vous réveillez.