Cette start-up veut moderniser l’industrie du spectacle
Marc Gonnet, ex-directeur marketing d’Europe 1, a travaillé avec le CNRS pour analyser les datas issues des producteurs de spectacles et des billetteries. Objectif : mieux cibler les clients et éviter les invendus. Il est l’invité du Club entrepreneurs Challenges – Grant Thornton.
[Écho de la presse]
Pourquoi avoir choisi le secteur du spectacle vivant ?
Après avoir été directeur du marketing et du développement d’Europe 1, je voulais travailler dans le spectacle vivant car j’avais adoré coproduire Salut les copains et Disco. Par ailleurs, alors que le premier avait marché partout, le second, pourtant meilleur selon moi, n’avait pas fonctionné en province. J’ai réalisé que le secteur n’avait pas d’outils de marketing digitaux puissants. D’un côté, les producteurs dépensent plus en communication qu’en artistique, sans résultat. De l’autre, chaque soir, à Paris, 40 % des places sont invendues.
Quels outils avez-vous créés ?
Dans le spectacle vivant, les don nées sont morcelées par canal de distribution au lieu d’être centrées sur le consommateur.Notre volonté était de les mutualiser. Les gros distributeurs ont accepté de partager leurs données anonymisées. Nos data scientists ont » analysé » 7 mil lions de spectateurs et 13 millions de transactions pour créer des algorithmes de segmentation. Après deux ans et demi de recherche et développement, depuis octobre, nous commercialisons des outils marketing pour aider nos clients à construire leur actif data et à segmenter leur public, et bientôt, à conquérir de nouveaux spectateurs.
Lire l’article complet de Claire Bouleau sur le site de Challenges.