Culture et ESS à l’épreuve du monde d’après
Quelle est la responsabilité sociétale des organisations culturelles ? Comment prévenir les risques psychosociaux ? Vers quelle relation au travail aller dans un monde frappé par la pandémie ? Ces sujets feront l’objet d’atelier participatifs organisés par l’association Opale dans le cadre du forum « Entreprendre dans la culture », le 29 septembre prochain à Paris.
Fondée en 1988, l’association Opale œuvre inlassablement au rapprochement des acteurs artistiques et culturels avec le monde de l’économie sociale et solidaire. Le 29 septembre prochain, elle organisera une demi-journée de réflexion participative, à l’occasion du forum « Entreprendre dans la culture » à la Maison des Métallos à Paris, sur les questions de la responsabilité sociétale des organisations culturelles, la prévention des risques psychosociaux dans les organisations culturelles de l’ESS et la relation au travail du monde d’après.
Ces trois ateliers participatifs seront co-animés et s’appuieront sur les témoignages et réactions des participants.
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Atelier : « La responsabilité sociétale des organisations dans la culture »
Horaire : 14h-15h30 (salle 1)
La responsabilité sociétale des organisations, qui est la contribution volontaire des organisations au développement durable, émerge comme un sujet rendu plus prégnant dans un monde où la pandémie de la COVID-19 s’est installée. Elle offre aux organisations l’opportunité de démontrer leur prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans leurs activités économiques en lien avec les parties prenantes (salariés, clients, prestataires, partenaires, habitants, pouvoirs publics…).
À partir d’une rétrospective des travaux les plus récents concernant la RSO dans le domaine culturel et du témoignage des participants, l’objectif de l’atelier sera de transmettre des outils et ressources pour que chacun puisse mieux envisager de se lancer dans une démarche de RSO, tout en questionnant les liens entre référentiels de l’économie sociale et solidaire et référentiels du développement durable.
Animation :
– Claire Chaduc, Alterculture
– Lucile Rivera-Bailacq, Opale
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Atelier : « La prévention des risques psychosociaux dans les organisations culturelles de l’ESS »
Horaire : 15h45-17h15 (salle 1)
Le champ associatif culturel semble avoir des difficultés à appréhender les questions de santé au travail et de prévention des risques psychosociaux (RPS). Ceci peut s’expliquer en partie par les spécificités du secteur, parmi lesquelles on peut identifier les modes organisationnels, la précarité des emplois et la notion de métier « vocation » ou « passion ».
S’interroger sur les RPS dans le secteur culturel amène à se poser les questions suivantes : comment l’organisation et les processus du travail propres au secteur culturel intègrent-ils les questions de santé au travail ? Comment les professionnels vivent l’ambivalence du lien entre employeur et salariés dans un cadre relationnel et contractuel semblant trop souvent informel et flou ? Et dans lequel la dimension de métier vocation ou passion accentue un investissement personnel important, sans être accompagné d’une reconnaissance symbolique et matérielle, comme la rémunération. Quelles sont les particularités des modes d’agir en Économie Sociale et Solidaire dans le secteur concernant ces risques et leur prévention ?
Animation :
– Sophie Broyer, consultante-formatrice, gérante de trente-trois
– Dellya Ombade, Opale
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Atelier : « Une relation au travail du monde d’après ? »
Horaire : 17h30-19h (salle 1)
La dernière enquête d’Opale sur les structures culturelles et artistiques employeuses de l’ESS met en évidence les spécificités du travail et de l’emploi au sein des associations et des coopératives du secteur : travail sur projet, petites équipes, temps partiels, organisation du travail différenciée suivant les domaines, postes permanents fortement féminisés, etc. L’étude montre une certaine fragilité, précarité et dispersion de l’emploi.
La crise sanitaire a par ailleurs durement touché le champ culturel, et a fortement re-questionné le travail (son sens comme son organisation) et les formes d’emplois. Comment les acteurs culturels de l’Économie sociale et solidaire se sont-ils emparés de ces questionnements, quelles réponses ont-ils proposé sur les territoires (mutualisation d’emplois et coopérations diverses, coopératives d’activité et d’emploi, collectifs artistiques et culturels, groupements d’employeurs, etc.) ?
Les échanges lors de l’atelier permettront de reconsidérer les relations de travail employé/employeur, d’observer le souhait pour certains acteurs de dépasser l’alternative entre travail salarié subordonné et travail indépendant précarisé, d’analyser l’émergence de nouveaux liens, de nouvelles modalités (télétravail, etc.), l’articulation des enjeux personnels, professionnels et sociétaux ou environnementaux.
Avec
– Elise Jamet, directrice du groupement d’employeur culture SECRATEB
– Véra Bezsonoff, FÉDÉLIMA, coordinatrice de l’accompagnement des adhérents et des dynamiques de territoires
– Colin Lemaitre, fondateur de 360 DEMAIN, CAE Oxalis
– Luc de Larminat, Opale
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En savoir plus : association Opale
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