![Circa, Pôle National Cirque recrute un régisseur principal spécialité plateau et/ou chapiteau (h/f)](https://www.profession-spectacle.com/wp-content/uploads/2022/10/Circa-Pole-National-du-Cirque-150x150.jpg)
10 mai 1846 : une valse danoise pour une muse allemande
![10 mai 1846 : une valse danoise pour une muse allemande](https://www.profession-spectacle.com/wp-content/uploads/2019/10/Danemark-mer-coucher-soleil-Abendstimmung-océan-plage-côte-vague-eau-e1574854367566-1280x640.png)
Instant classique – 10 mai 1846… 174 ans jour pour jour. Il y a quelques temps, je vous ai parlé d’Hans Christian Lumbye (1810-1864), compositeur danois surnommé le « Strauss du Nord » et dont les œuvres, très similaires à celles de son confrère autrichien, conduisaient les fiers Danois à appeler Strauss le « Lumbye du Sud »…
En 1845, Hans Christian Lumbye compose à Berlin une valse, qui est restée – en tout cas au Danemark – aussi célèbre que le Beau Danube bleu pour son confrère, la valse Amélie. S’il la compose ainsi à Berlin, c’est qu’il y fait une tournée avec son orchestre pour y jouer ses valses et ses polkas, avec grand succès.
La valse, qui sera créée il y a tout juste 172 ans dans le Ridehuset (grande salle) du château de Christianborg, aujourd’hui siège du Parlement danois et de la Cour suprême à Copenhague, lui a été inspirée par Amélie Hartmann, mezzo-soprano berlinoise dont il est tombé éperdument amoureux, bien que déjà marié. Ce sentiment, partagé, durera bien au-delà de cette tournée, puisqu’Amélie Hartmann ira à Copenhague chanter dans les concerts de Lumbye, qu’elle inspirera encore bien souvent et c’est en partie grâce à elle qu’il réalisera ses meilleures compositions.
C’est une valse, mi-espiègle, mi-nostalgique, très douce, qui vous rappellera peut-être une autre Amélie ?