Coronavirus : la CFDT dénonce une crise sanitaire, un désastre social et une débâcle économique

Coronavirus : la CFDT dénonce une crise sanitaire, un désastre social et une débâcle économique
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Dans un communiqué en date du mardi 31 avril, le syndicat F3C CFDT dénonce une crise sanitaire, un désastre social et une débâcle économique pour l’intermittence dans le spectacle vivant et enregistré. Profession Spectacle reproduit le communiqué dans son intégralité.

Communiqué

La F3C CFDT s’est mobilisée auprès des pouvoirs publics pour informer de la situation dramatique des salariés précaires dans le spectacle vivant et enregistré et proposer des mesures visant à neutraliser les effets catastrophiques de l’arrêt quasi total de l’activité dans ce secteur. Certaines dispositions des ordonnances du 25 mars, publiées par le gouvernement, répondent en partie à nos demandes. Toutefois, étant donné l’ampleur de la crise, la F3C CFDT revendique que les dispositions relatives à l’assurance chômage soient prorogées jusqu’au 31 décembre 2020, à l’instar de l’ensemble des autres mesures dont celles concernant l’activité partielle ou les congés payés. La F3C CFDT s’étonne que, pour atténuer les effets de la crise sanitaire qui pèsent sur chaque citoyen, le gouvernement applique deux poids, deux mesures selon qu’on est employeurs ou salariés.

La F3C CFDT demande donc que les demandeurs d’emplois bénéficiaires des annexes VIII et X de l’assurance chômage, ne pouvant ouvrir leurs droits en raison de la période de confinement décrétée par le gouvernement, puissent le faire jusqu’au 31 décembre 2020 afin d’effectuer a minima leurs 507 heures. La nouvelle date anniversaire sera ainsi le dernier jour de travail ouvrant droit à indemnisation.

La F3C CFDT souhaite que le demandeur d’emploi puisse demander à Pôle emploi que les contrats signés non payés dont l’objet a été annulé soient pris en compte pour l’ouverture de droits et, de même, qu’ils puissent bénéficier de l’activité partielle au prorata du temps de travail qu’ils effectuent régulièrement dans le cadre des événements définitivement annulés en 2020. L’État devra prendre en charge le paiement des cotisations (employeurs et salariés) et aucune retenue (décompte de jours) ne devra être appliquée à l’allocataire suite aux annulations.

La F3C CFDT demande que Pôle emploi accepte la déclaration des heures prévues par des contrats non effectués de manière rétroactive au 12 mars 2020 et que cette déclaration puisse être prise en compte par Pôle emploi jusqu’au 31 décembre 2020.

Dès que l’urgence sanitaire sera levée et que l’activité culturelle, sociale et économique aura repris vie, la F3C CFDT donne rendez-vous aux partenaires sociaux représentants des salariés et des employeurs pour dresser un bilan des effets de cette crise sur les dispositifs sociaux en vigueur afin de trouver les solutions pour les simplifier, les protéger des détournements, contournements et dénigrements dont ils font régulièrement l’objet et les rendre adaptables aux situations exceptionnelles éventuelles telles que celle que nous sommes en train de connaître.

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