8 juillet 1786 : Mozart entre quatuors et quintettes

8 juillet 1786 : Mozart entre quatuors et quintettes
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Instant classique – 8 juillet 1786… 233 ans jour pour jour. Mozart termine la partition de son trio pour piano, violon et violoncelle, classé dans le catalogue de Ludwig von Köchel au numéro (kv) 496.

Ce n’est pas exactement son premier trio, puisqu’il en avait fait un, baptisé divertimento, dix ans plus tôt, mais il n’obéissait pas exactement aux même caractéristiques et il n’était pas aussi réussi. Mozart, trente ans en 1786, avait achevé une série de quatuors qui comptent parmi ses chefs-d’œuvre et allait entamer une série de quintettes tout aussi brillants.

Ses trios s’inscrivent dans cet intervalle et celui-ci vient en réalité faire écho à une mode viennoise consécutive à la diffusion du pianoforte, qui donne des idées à de nombreux compositeurs et même aux amateurs et qui crée des règles spécifiques : le piano a des mélodies relativement simples, le violon l’accompagne et le soutient tandis que le violoncelle – classiquement – trace surtout la ligne de basse.

Mozart ne semble pas avoir été très à l’aise avec cette composition. La partition est très raturée, pleine de modifications, reprises et autres notes à l’encre rouge. On pense qu’en réalité, Mozart voulait écrire une sonate pour piano seul à laquelle il a ajouté ensuite les parties de cordes.

C’est égal, l’œuvre est charmante et n’a eu aucun mal à se hisser au sommet du genre. Les trios suivants n’allaient pas démentir ce brillant début… Voici des interprètes des plus qualifiés pour faire ressortir tout le charme de cette œuvre !

Cédric MANUEL



Un jour… une œuvre musicale !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



 

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