Danser la relation jusqu’à ce que destruction s’ensuive

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Souffrance, purification et sensualité sont présentes dans cette chorégraphie à l’atmosphère sombre et captivante. Passion et résurrection… l’histoire est vieille comme le monde ! Sauf qu’il est parfois des pertes qui laissent une blessure dans le flanc de l’homme, qu’il soit en croix ou à terre, alors que le spectre de la bien-aimée s’évapore progressivement, jusqu’à disparition irrémédiable.

« Abaddon » nous interroge par ces mouvements du corps et les volutes de fumée sur la qualité de chacun de nos relations.

 

Rogerio Silva explique : « Un poème d’amour et de destruction. Inspirés par des relations qui testent leurs limites et vont au-delà de l’acceptable, des rapports humains qui réduisent, rongent et abusent, jusqu’à ce que l’esprit se consume. Abaddon est un lieu de souffrance et de purification. »

  • Écriture et réalisation : Rogerio Silva.
  • Chorégraphie et danse : Harriet Waghorn et Troy Savic.
  • Musique : Alaskan Tapes.

La relation était déjà au cœur des préoccupations de Rogerio Silva dans ses précédentes œuvres.

 

Le nom Abaddon

Il provient du mot hébreu אבדון, signifiant « destruction » ou « abîme » : « À leur tête, comme roi, elles ont l’Ange de l’Abîme ; il s’appelle en hébreu “Abaddôn”, et en grec “Appolyôn”. » (Apocalypse 9,1).

Ce terme, en raison de sa forte consonance mythologique, est évidemment utilisé à maintes reprises dans l’art.

 

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