4 septembre 1902 : Elgar choisit le français… ça vend mieux, qu’il disait

4 septembre 1902 : Elgar choisit le français… ça vend mieux, qu’il disait
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Instant classique – 4 septembre 1902… 117 ans jour pour jour. Au Queen’s Hall de Londres, Edward Elgar présente une œuvre miniature, deux petites pièces écrites quelque temps auparavant et auxquelles il avait d’abord donné le nom anglais de « Dream children ».

On ne sait pas très bien pourquoi il a écrit ces œuvres, rassemblées sous un seul item. Peut-être a-t-il réutilisé un matériau musical plus ancien ou abandonné dans une autre composition. Toujours est-il qu’il en accepte la publication chez Williams la même année. En 1911, l’éditeur Schott & Co propose une réédition, mais avec le titre français Enfants d’un rêve. Elgar et son éditeur pensaient que le titre français vendrait mieux… L’histoire ne dit pas si cette idée s’est avérée juste.

Pour autant, ce petit bijou très doux et très simple s’écoute avec plaisir. On est loin du grand souffle victorien qui peut en rebuter beaucoup. Il n’y a là que finesse et poésie.

 

C’est le chef Arthur Payne qui dirige l’orchestre londonien ce 4 septembre 1902, et voici la version tout en légèreté de James Judd avec l’orchestre symphonique de Nouvelle-Zélande. Ou de New Zealand, si vous préférez décidément l’anglais. Nobody is perfect

Cédric MANUEL



Un jour… une œuvre musicale !
Rubrique : « Le saviez-vous ? »



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