29 septembre 1918 : Gustav Holst et le système solaire en cinémascope
Instant classique – 29 septembre 1918… 100 années jour pour jour. Composés entre 1914 et 1917, les sept mouvements qui composent la suite des Planètes de Gustav Holst (1874-1934) sont l’œuvre la plus célèbre du compositeur britannique.
C’est Adrian Boult qui créa l’œuvre voici pile cent ans, à Londres. Quiconque connaît « Mars, celui qui apporte la guerre » sait où John Williams a puisé son inspiration, notamment pour Star Wars…
Gustav Holst n’a fait que traduire en musique la signification astrologique des différentes planètes, variant donc les atmosphères et les couleurs d’une partition parfois moquée pour sa grandiloquence boumboumesque, mais qui est souvent irrésistible.
J’aurais pu d’ailleurs vous faire confondre cette œuvre avec une BO de blockbuster américain (je rappelle que cette musique a cent ans…) avec « Mars », mais la guerre nous bassinant par trop les oreilles, j’ai choisi le climat plus serein de « Jupiter, celui qui apporte la gaîté » (si, si), dansant et optimiste (si, si), et dont la partition contient une fort belle mélodie, lyrique et solennelle qui servira d’hymne patriotique, l’œuvre ayant justement été conçue et créée en pleine guerre.
Ici, pour faire bonne mesure, la voici jouée sans excès par un orchestre anglais dirigé par un Anglais, Vernon Handley, lui-même né un 11 novembre… Étonnant, non ?