29 août 1780 : Mozart revient de vacances
Instant classique – 29 août 1780… 238 années jour pour jour. Ce jour-là, Wolfgang Amadeus Mozart pose sa plume sur la partition de sa 34e symphonie, qui n’est certes pas celle qu’on joue le plus, mais qui est l’une des plus vives, des plus fraîches, des plus énergiques aussi.
Elle est curieusement en trois petits mouvements (les esquisses d’un menuet qui, selon la tradition classique aurait été le troisième mouvement, existent néanmoins). Dès le début (allegro vivace), le ton, un brin martial sans doute, est donné : on va y aller. Après un diaphane andante di molto, Mozart nous écrit dans le dernier mouvement une petite carte postale de l’Italie, sur un rythme proche de la tarentelle, joyeux et vivant à souhait
On peut faire confiance à Christophe Hogwood pour nous en livrer toute l’énergie sur « instruments d’époque » malgré un son un peu acide. Si certains d’entre vous reviennent de vacances, cela devrait je l’espère vous enjouer un peu et pour en être bien sûr, je vous mets toute la symphonie, car elle est relativement courte !