28 septembre 1885 : la ballade bien peu insouciante de Dvořák
Instant classique – 28 septembre 1885… 134 ans jour pour jour. Antonín Dvořák commence à être relativement connu en Angleterre dans les années 1880.
En 1884, le directeur du Magazine of Music, John W. Coates, lui commande donc des œuvres courtes, destinées à être publiées pour la Noël de cette même année. Le compositeur en écrit trois : une chanson appelée « Canard sauvage », perdue aujourd’hui, un Furiant pour piano et une ballade pour violon et piano.
Cette dernière sera créée en public un an plus tard, il y a tout juste cent trente-quatre ans, avec Ferdinand Lachner au violon. C’est une œuvre très courte, où domine un sentiment d’insécurité.
Certains ont pensé que la mélodie était destinée au mouvement lent de la septième symphonie, que Dvořák écrivait au même moment, mais il est impossible de l’affirmer. En tout cas, le compositeur y manifeste son habituel don pour les mélodies claires et séduisantes, malgré une atmosphère peu joyeuse et même assez grave. Jugez plutôt.