28 mars 1854 : le “Libera me” recueilli et épuré d’Anton Bruckner
Instant classique – 28 mars 1854… 165 ans jour pour jour. Anton Bruckner avait composé à l’occasion de la mort de son ami Michael Harneth un très court Requiem tout entier rassemblé dans un “Libera me” qui en constitue généralement la dernière pièce.
Créée il y a tout juste cent soixante-cinq ans, cette œuvre brève pour trois trombones, violoncelle, contrebasse, orgue et chœur mixte, est recueillie et épurée.
On sait la ferveur de Bruckner, croyant jusqu’au bout des ongles et qui dédiera sa magnifique neuvième symphonie — inachevée — à Dieu lui-même.