26 septembre 1898 : happy birthday, Mr George « Rythm » Gershwin
Instant classique – 26 septembre 1898… 122 ans jour pour jour. Né dans les quartiers pauvres de Brooklyn, le petit Jacob Gershovitz connaît une destinée exceptionnelle, jusqu’à devenir le célèbre George Gershwin… Happy birthday Mr George !
Voici 122 ans tout rond, dans les quartiers pauvres de Brooklyn, naît le petit Jacob Gershovitz, fils d’émigrés russes venus tenter leur chance en Amérique. Le petit Jacob n’est pas vraiment un enfant sage, contrairement à son grand frère Ira, avec qui il travaillera beaucoup, plus tard. Tout jeune, on le voit arpenter tout le ghetto de Lower East Side où il devient champion de patins à roulettes et de base-ball. De boxe, aussi, aux dépens de ses turbulents copains.
Mais la musique surgit bien vite. Son frère a un vieux piano pas terrible sur lequel il s’essaye, déchiffre sans relâche des partitions de tous ordres (de Liszt à Joplin) et court au concert aussi souvent qu’il peut. À seize ans, il devient « démonstrateur de chanson » pour un éditeur et fréquente les clubs. Il y rencontre de futures stars, comme Fred Astaire, joue de la musique pop et du jazz la nuit dans les pianos bar. Et puis crac, une rencontre fondamentale avec un chanteur star, Al Jolson, lui permet d’écrire des chansons qui vont rencontrer un grand succès et faire sa fortune, moyennant un changement de nom suggéré par les impresarii : George Gershwin naît une seconde fois !
Le reste est un conte de fée. Gershwin sera heureux, riche et célèbre et sa musique en rendra heureux plus d’un autre. Jusqu’à ce qu’une vilaine tumeur au cerveau ne vienne le cueillir en pleine gloire, à trente-neuf ans. Mais ça c’est une autre histoire.
Happy birthday Mr George ! Que voici en vrai dans un document rare, pour jouer son célèbre I got rythm pour la réouverture d’un théâtre à Manhattan. C’est bien loin, Lower East Side! Tenez, remplacez le thème « I got rythm « , que vous ne pouvez pas manquer, par « Happy birthday », vous verrez que ça marche très bien aussi. Allez, les quatre pieds en cadence en suivant Gershwin : c’est fait ! You got rythm !