24 août 1787 : la perfection existe, la preuve avec Mozart
Instant classique – 24 août 1787… 232 ans jour pour jour. On l’a vu, l’été 1787 de Mozart est très prolifique, malgré le choc, au printemps, de la mort de son père Léopold : alors qu’il travaille à son Don Giovanni, qui sera créé en octobre, il termine aussi la « petite musique de nuit ».
Durant ce même été, il écrit rien moins que l’une de ses plus belles sonates pour violon et piano, la trente-cinquième, dernière composition avant l’opéra précité. Il la termine le 24 août, ainsi que l’indique la partition autographe.
Lorsqu’on évoque cette merveilleuse sonate, on trouve toujours les mêmes qualificatifs dans tous les ouvrages consacrés à Mozart : « miracle d’équilibre et de subtilité », « synthèse parfaite de la noble polyphonie des sonates de Bach et du nouveau style “concertant” de Mozart lui-même », et j’en passe.
De fait, à l’écoute, c’est à la fois la vitalité et la sérénité que l’on entend dans ces trois mouvements enchanteurs, ici magnifiés. Impossible de choisir entre les mouvements, la voici donc dans son intégralité.