20 mai 1785 : la sombre fantaisie de Mozart
Instant classique – 20 mai 1785… 233 années jour pour jour. À Vienne, l’ami Wolfgang Amadeus Mozart n’est pas dans une forme olympique…
Wolfgang Amadeus Mozart a achevé, quelques mois avant, de mettre un terme à cette fantaisie pour piano, sa sonate K457, déjà parcourue d’accents pathétiques. Cette fantaisie, comme la sonate, est dédiée à son élève et épouse de son éditeur, Theresa von Trattner ; et comme la sonate, elle sera publiée en même temps (détail amusant, sa numérotation Köchel est 475, alors que celle de la sonate est son miroir : 457).
Comme la sonate, elle alterne moments graves, tendres, agités. En somme, c’est un condensé de vie, ici joué par un Sviatoslav Richter arrivé presque au bout de la sienne.