2 février 1890 : la symphonie heureuse d’Antonín Dvořák
Instant classique – 2 février 1890… 128 ans jour pour jour. Trois ans avant la 9e symphonie, celle dite du « Nouveau Monde », voici comment Antonín Dvořák aurait pu appeler sa 8e symphonie, en sol majeur : « la symphonie heureuse ». Ou symphonie de la Joie ou encore symphonie sereine. En effet, les quatre mouvements sont traversés par une énergie claire, comme baignés de lumière, et, marque de fabrique du compositeur, le génie mélodique est présent partout.
Si le 3e mouvement « Allegretto grazioso » est connu de tous (en particulier en France où il a servi de cadre musical à une publicité il y a plusieurs années…), c’est le 4e et dernier que j’ai choisi.
Après un appel très militaire aux trompettes, ce mouvement synthétise ces atmosphères chaudes, joyeuses, avant tout un passage soudain d’une calme douceur, comme si le compositeur s’émerveillait de ce qui l’entoure, jusqu’à entrer – alors qu’on ne s’y attend plus – dans une ronde folle, électrisante, où l’on danse jusqu’à l’épuisement.
Idéal pour commencer la journée !
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Rubrique : « Le saviez-vous ? »
Photographie de Une – Marie-France Boyer et Jean-Claude Drouot dans Le Bonheur d’Agnès Varda (1965)