19 avril 1787 : Mozart et la splendeur de l’optimisme
Instant classique – 19 avril 1787… 231 années jour pour jour. Lorsqu’il débute la composition de son second quintette pour cordes en mars 1787, Wolfgang Amadeus Mozart n’a plus abordé ce genre depuis plus de 13 ans, ce qui, dans la vie du compositeur et notamment sa vie artistique – ce qui se confond d’ailleurs peu ou prou – est un temps très considérable.
Son achèvement précède de quelques semaines seulement celui du quintette suivant ; ces deux œuvres sont considérées comme de vastes chefs-d’œuvre de la musique de chambre de Wolfgang Amadeus Mozart. Et pourtant, en quelques semaines, quelles différences d’atmosphères ! Là où le quintette n°3 est parcouru d’angoisse et de tristesse, son grand frère déborde de joie. Ambivalence toute mozartienne, en vérité, mais qui fait tout son génie.
C’est donc un immense soleil qui parcourt la partition du quintette d’avril 1787, un soleil qui vous réchauffera et vous fera sourire si par hasard il fait gris chez vous, dedans ou dehors. Sept petites minutes de son finale exubérant, ce n’est pas si long pour profiter d’une telle aubaine !