17 décembre 1954 : Il n’y en a qu’une et c’est celle-là
Au soir de sa vie, Bohuslav Martinū compose sa seule et unique sonate pour piano, une œuvre (très) difficile pour les pianistes, une partition relativement sombre mais fascinante.
Bohuslav Martinū, compositeur prolifique, n’a pourtant écrit qu’une seule sonate pour piano, alors qu’il habite en France près de Nice. Et encore la réalise-t-il au soir de sa vie, en 1954 (il meurt en 1959).
Très difficile pour les pianistes, cette œuvre – qui pourrait être une rhapsodie – compte trois mouvements dont celui du milieu, marqué moderato, est un nocturne un peu agité et plein de mélancolie. Toute la partition est d’ailleurs relativement sombre mais fascinante.
Elle est dédiée à Rudolf Serkin, son ami depuis plus de vingt ans, et à qui il avait promis d’écrire quelque chose. Il n’y eut qu’une seule chose, mais il ne s’est pas moqué de lui !
Je n’ai pas trouvé d’enregistrement par Serkin, mais celle de Josef Bulva n’est pas honteuse pour autant.