10 août 1788 : Mozart écrit une symphonie du tonnerre de Zeus
Instant classique – 10 août 1788… 230 années jour pour jour. À peine quinze jours après avoir achevé la fantastique 40e symphonie, Wolfgang Amadeus Mozart met un point final à sa 41e et dernière symphonie, surnommée « Jupiter » de façon totalement apocryphe.
Certains l’ont également appelée « symphonie à la Grande fugue finale », puisqu’en effet c’est bien ce qu’on entend. C’est d’ailleurs un finale extraordinaire d’énergie, de joie, d’optimisme, alors que la précédente symphonie était plus sombre, plus inquiète.
En quelques jours à peine, Mozart réussit deux des plus grands chefs-d’œuvre de l’histoire de la symphonie, comme un miroir à deux faces. On ignore si la 41e a été jouée de son vivant, mais il est clair que Mozart vit encore à travers elle, comme à travers les innombrables partitions qu’il nous a laissées.
Tout naturellement, voici donc ce fameux quatrième mouvement, « Molto allegro », dont il existe une quantité de versions, mais pour laquelle j’ai choisi l’une de celles de Karajan, ici avec Berlin et beaucoup de classe.