Profession Spectacle lance un laboratoire dédié aux arts, droits culturels et ESS
Le groupe Profession Spectacle ne cesse, depuis sa création au milieu des années 1990, de s’engager aux côtés des professionnels du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma. Outre la création du chèque intermittent, une initiative qui inspirera le Guso plusieurs années plus tard, Michel Chantegrel a décidé de consacrer d’importants moyens au service des artistes : la création de notre journal en 2009 en est un signe. Le lancement d’un laboratoire consacré aux arts, aux droits culturels et à l’ESS, vient d’être annoncé lors des BIS de Nantes. Explications.
En 2009 était lancé un nouveau bimestriel, que vous connaissez dorénavant bien : Profession Spectacle. Journal originellement destiné aux professionnels du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma, il s’est ouvert en octobre 2015, en passant du papier au tout-numérique. Nous partîmes 3 000 visiteurs uniques le premier mois, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 70 000 lecteurs réguliers en arrivant à 2018.
Cette initiative est le fruit d’une volonté, celle de Michel Chantegrel d’être engagé avec et pour les professionnels du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma. C’est pourquoi tous les articles sans exception sont aujourd’hui en libre accès sur le site.
Quelle économie sociale pour le spectacle ?
Lors des dernières Biennales Internationales du Spectacle (BIS) de Nantes a été organisée une table ronde sur le thème : « Une économie sociale du spectacle est-elle possible ? » Modéré par Pierre Gelin-Monastier, journaliste et rédacteur en chef de Profession Spectacle, le débat réunissait Stéphanie Thomas, présidente de l’Ufisc, le statisticien Philippe Kaminski et Bernard Latarjet, président de l’Office national de diffusion artistique (ONDA).
Alors que la crise frappe les acteurs culturels, alors que les subventions publiques se réduisent durablement, alors que des acteurs privés interviennent de plus en plus dans le monde de l’art, l’économie sociale et solidaire est-elle une solution pour les arts et la culture – dont les enjeux sont fondamentalement politiques et humains, en lien avec les droits culturels –, et plus particulièrement pour le spectacle vivant, l’audiovisuel et le cinéma ? Une économie sociale du spectacle est-elle non seulement possible, mais encore souhaitable ? Et sous quelles conditions ?
Appel pour l’avenir : création d’un Laboratoire pour tous
Tels sont les questionnements qui ont poussé à l’écriture d’un manifeste : Michel Chantegrel lance un appel pour l’avenir des métiers du spectacle, en invitant tous ceux qui le souhaitent à participer à cette réflexion commune.
Comment ? Par la création d’un laboratoire dédié aux arts, aux droits culturels et à l’ESS. L’initiative est unique, en ce qu’elle associe tous ceux qui le désirent, pour une discussion ouverte, démocratique, collective.
Un conseil scientifique a été créé à ce sujet, coordonné par Pierre Gelin-Monastier et par Raphaël Lhomme, professeur d’économie. Ce conseil a vocation à apporter un éclairage sur les différentes commissions qui seront constituées au fil des prochains mois (télécharger notre dossier de présentation, avec une sélection d’articles déjà parus sur notre média).
Mais toute femme et tout homme qui le souhaite peut s’investir, par l’assistance aux débats, par l’envoi d’une contribution écrite, par un témoignage, le récit d’une pratique professionnelle ou une analyse plus universitaire. Ce sont toutes ces contributions qui permettront la constitution de rapports qui seront remis aux décideurs politiques et artistiques, et, parce que cela reste notre philosophie, accessibles à tous.
Pour lire l’appel de Michel Chantegrel,
se tenir informé de nos travaux
et/ou participer activement à cette réflexion collective :
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